La majorité de candidats président ont promis, durant leurs meetings de campagne électorale, de stabiliser le taux de change en vue d'éviter la dépréciation de franc congolais.
Ils ont manifesté la volonté de baisser le cout de vie de la population de plus en plus chère à la suite de l'inflation sur le marché de change.
Partout où les candidats à la présidentielle sont passés, les foules leur ont demandé d'oeuvrer pour la baisse de dollar américain.
Une dépréciation de la monnaie locale qui a des incidences sur le pouvoir d'achat du Congolais.
Autre préoccupation majeure, ces candidats à la magistrature suprême se sont engagés à relancer le tissu industriel pour assurer le développement de la RDC.
Ainsi, Félix Tshisekedi a promis de relever la Minière de Bakwanga (MIBA), ex-fleuron de l'économie congolaise.
A ce sujet, le candidat Moïse Katumbi a promis, une fois élu, d'oeuvrer pour que les richesses minières servent davantage aux Congolais.
Une autre question qui s'est invitée dans le débat, c'est le déficit d'infrastructures avec des routes de desserte agricole en état de dégradation avancée.
Cela entrave l'évacuation des produits agricoles vers les grands centres de consommation.
L'exemple récurrent est celui avec des tonnes de maïs ou autres produits souvent bloqués dans les gares faute de locomotives pour les conduire à destination.
En campagne, les candidats se sont engagés à solutionner toutes ces problématiques sans donner plus de détails. Ce que regrettent des analystes qui auraient voulu un débat d'idées sur ces aspects pour édifier davantage les Congolais.