Maroc: La préservation des intérêts des apprenants et des enseignants est essentielle pour rehausser la qualité des établissements d'éducation (El Malki)

Rabat — La préservation des intérêts des apprenants et l'amélioration des conditions de travail des enseignants en garantissant leurs droits, sont des facteurs essentiels pour rehausser la qualité des établissements d'éducation et de formation, a affirmé, mardi à Rabat, le président du Conseil Supérieur de l'Éducation, de la Formation et de la Recherche Scientifique (CSEFRS), Habib El Malki.

Dans une allocution prononcée à l'ouverture de la 3è session ordinaire du CSEFRS, M. El Malki a précisé que ces facteurs, en plus d'affiner les critères de recrutement et de formation des enseignants et de consolider leur engagement professionnel, sont indispensables à l'amélioration de la qualité des établissements d'éducation et de formation et au progrès individuel et sociétal.

"Le CSEFRS oeuvre à remédier à l'insuffisance du temps scolaire qui représente la pierre angulaire de tout le processus éducatif. Par conséquent, il est important que ce temps soit bien géré et exploité de manière ciblée et rationnelle, pour éviter toute perte de temps supplémentaire et pour permettre aux apprenants de bénéficier des diverses activités éducatives et professionnelles", a-t-il dit.

Le président du CSEFRS a appelé toutes les parties prenantes au processus éducatif à "assumer leurs responsabilités et à remédier aux déficiences constatées en fixant un calendrier précis, en informant les tuteurs d'élèves de son contenu, en veillant à sa mise en oeuvre, et en donnant la priorité à l'intérêt de l'apprenant".

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Il a souligné, à cet égard, que le Conseil a tenu plusieurs réunions dédiées à partager, avec ses experts et les différentes catégories représentées, sa vision concernant les nouveautés du secteur de l'éducation dans le Royaume, et à discuter de leur impact sur les principaux objectifs de la réforme, à court et à long terme.

Après avoir salué les acquis méthodologiques réalisés par le CSEFRS, M. El Malki a relevé que le Conseil est appelé à développer son action et à mettre en oeuvre sa stratégie, conformément à un certain nombre de règles méthodologiques, afin d'en faire un modèle d'effort collectif, proactif et innovant, ainsi qu'un exemple de démocratie participative et de gouvernance.

Le Conseil est également appelé à accélérer la poursuite de l'action et s'impliquer davantage, dans un souci de rehausser la qualité du travail et de la production et de respecter les délais et ce, dans le cadre de la mise en oeuvre des chantiers lancés par le Conseil et de l'examen des questions n'ayant pas fait l'objet d'une étude et d'une réflexion suffisantes, a-t-il précisé.

M. El Malki a appelé, en outre, à approuver la création d'un groupe de travail ad hoc chargé de superviser l'élaboration d'un document sur "la nouvelle école", exprimant le souhait du Conseil de voir les résultats de ce comité former une feuille de route détaillée pour une compréhension commune de la nouvelle école, selon une vision qui prend en compte l'ambition et la réalité.

Malgré le progrès réalisé en matière d'accès et d'équité liée au genre, le système d'éducation demeure "peu avancé dans sa lutte contre la déperdition scolaire", étant un réel défi, a-t-il relevé, faisant savoir que le taux des décrocheurs au titre de l'année scolaire 2022-2023 a atteint 5%, contre 3,4% durant l'année 2021-2022.

Par ailleurs, M. El Malki a souligné que les conventions de coopération et de partenariat signées lors de cette session ordinaire entre le CSEFRS, le Conseil National des Droits de L'Homme (CNDH), l'Association des Régions du Maroc (ARM), et l'UNESCO, en plus de la convention signée récemment avec la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) s'inscrivent toutes dans le cadre de la mise en oeuvre des 3e et 5e objectifs de la stratégie du Conseil, en vue d'un partenariat institutionnel plus efficace entre les instances nationales et internationales dans les domaines relatifs à l'éducation.

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