Afrique: Le libre-échange et son impact sur les entreprises africaines en débat

19 Décembre 2023

En prévision des Dialogues sur la prospérité en Afrique (APD) qui se tiendront au Ghana du 25 au 27 janvier 2024, le Réseau africain pour la prospérité (APN) et le Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) ont organisé un webinaire ce mardi 19 décembre afin d’aider à décortiquer et à discuter des questions pertinentes pour la réalisation de l’objectif de la ZLECAf sur le marché unique et l’appropriation collective de la population africaine.

A cet effet, Tsotetsi Makong  Chef du Renforcement des Capacités et de l’Assistance Technique au secrétariat de la Zlecaf s’est focalisé sur l’impact de la Zlecaf sur les populations particuliérement les jeunes. Selon lui le problème réside sur le fait que l’Afrique compte des millions de jeunes qui n’ont pratiquement pas d’emploi.

Il estime que la Zlecaf avec son commerce intra africain peut créer des solutions et des opportunités d’emplois face au boom démographique qui accentue le chômage des jeunes, devenu un réel problème.

A l’en croire, cela ne peut se faire sans la rationalisation des investissements en tant que pays individuels et aussi en tant que partenaires établis en dehors du continent.

Dès lors, il est impératif de nous “pencher sur la logistique de transport sur le continent. Nous n’avons pas assez de cordes pour nous connecter de manière à ce que nous puissions échanger les uns avec les autres”, assure t-il.

Cependant, la Zlecaf prévoit une police d’assurance particulière pour dire oui à l’investissement parce que notre environnement réglementaire permettra aux biens et services de traverser l’ensemble du continent pour faciliter la circulation des personnes, poursuit M Makong.

Fondamentalement, il pense qu’il est efficace de fournir la base sur laquelle les pays devraient reconsidérer l’idée de limiter et de restreindre la circulation des personnes à travers le continent.

Assurément, il vise essentiellement à éliminer les obstacles au commerce, à l’améliorer, mais il ne cherche pas à réduire les droits de douane. Puis, “vous savez, c’est très important parce qu’une grande partie de la conversation porte généralement sur l’ampleur de la réduction des droits de douane”

Charles Onyango-Obbo, journaliste et ancien rédacteur en chef du Mail & Guardian Africa déclare que “nous avons des médias de premier rang, des solutions médiatiques avec des médias commerciaux et nous sommes vraiment motivés à faire avancer les choses grâce à l’appui des organes de presse.

Selon lui, cela contribuera à attirer un meilleur segment qui, en fin de compte, est utilisé pour diriger l’organisation des médias. Et donc, “quand nous nous réveillons le matin, nous ne pensons pas à l’Afrique, à la prospérité du continent. Nous pensons d’abord à notre survie en tant qu’organisation”.

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