A la veille des élections combinées du 20 décembre, le pouvoir et l'opposition s'accusent mutuellement de préparer la fraude.
La dernière remonte à lundi dernier avec la sortie médiatique du vice-Premier ministre et ministre de la Défense nationale et cadre de l'Union sacrée, Jean-Pierre Bemba qui a accusé un candidat président de l'opposition de s'être payé le service d'une agence russe pour trafiquer les données du fichier électoral.
De son côté, l'opposition accuse le pouvoir d'avoir planté le décor de la fraude avec un fichier électoral corrompu.
Elle dénonce entre autres, la composition non inclusive de la CENI et de la Cour constitutionnelle qui, selon elle, sont acquises à la cause du président sortant.
Au moins 44 millions de Congolais iront, ce mercredi, aux urnes pour départager ces deux parties, en votant aussi les députés nationaux, provinciaux ainsi que les conseiller municipaux.