Quarante-quatre millions d'électeurs se rendent aux urnes pour élire leur président de la République, leurs députés nationaux et provinciaux, ainsi que leurs conseillers communaux. Le chef d'État sortant, Félix Tshisekedi, brigue un second mandat. Des retards sont observés mais la Commission électorale (Ceni) assure que l'ouverture des bureaux de vote sera prolongée. Rapporte France 24 sur place.
Après un mois de meetings et de promesses, la campagne s'est achevée lundi 18 décembre à minuit. Une journée de "silence électoral" a été observée le lendemain dans ce pays-continent de 102 millions d'habitants afin d'acheminer aux quatre coins du pays, qui s'étend sur 2,2 millions de km2, le matériel électoral nécessaire au bon déroulement du vote.
Alors que les élections de 2018 ont abouti à la première alternance démocratique de l'histoire du pays, celles de 2023 sont un test pour la démocratie congolaise.
Selon cette chaine de télévision, Les premiers des 75 000 bureaux de vote ont ouvert leurs portes à 6 h, heure locale et les électeurs pourront s'y présenter, en principe, jusqu'à 17 h locales. Pour la première fois depuis l'indépendance du pays, la diaspora congolaise pourra voter.
La question mérite d'être posée, car cet immense pays d'Afrique centrale aux quelque 100 millions d'habitants (dont près de 44 millions d'électeurs) a une histoire politique agitée, souvent violente, et ses premières élections pluralistes ne datent que de 2006. « Le Congo est en train de consolider sa démocratie », tranchait pourtant le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya, traduisant l'engagement des autorités à tenir dans les temps ces élections générales.