Addis Abeba, — :- L'Éthiopie reste déterminée à parvenir à un règlement amiable et négocié sur le GERD qui réponde aux intérêts des trois pays et attend avec impatience la reprise des négociations, selon le ministère des Affaires étrangères.
L'Éthiopie, l'Égypte et le Soudan ont mené le quatrième cycle de négociations trilatérales du 17 au 19 décembre 2023 à Addis-Abeba, en Éthiopie.
Dans un communiqué de presse publié lors du 4e cycle de négociations trilatérales sur le Grand barrage de la Renaissance, le ministère des affaires étrangères a noté qu'après la conclusion du quatrième cycle de négociations, l'Égypte a publié une déclaration qui viole la Charte des Nations Unies et les principes constitutifs. Acte de l'Union africaine.
Ces quatre cycles de négociations ont été menés à la suite de l'accord conclu entre le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed et le président égyptien Abdel Fatah el Sisi le 13 juillet 2023.
Les deux dirigeants ont guidé leurs responsables respectifs, entre autres, pour qu'ils fassent tous les efforts nécessaires pour finaliser les règles et directives relatives au premier remplissage et à l'exploitation annuelle du Grand barrage de la Renaissance.
Les négociations ont aidé les trois pays à avoir une discussion approfondie sur les principales questions de divergence.
Au cours de ces quatre cycles, l'Éthiopie s'est efforcée et s'est activement engagée avec les deux pays riverains inférieurs pour résoudre les principales questions de divergence et parvenir à un accord à l'amiable.
L'Égypte, en revanche, a conservé une mentalité de l'époque coloniale et a érigé des obstacles aux efforts de convergence, indique le communiqué.
Les négociations sur les lignes directrices et les règles relatives au premier remplissage et à l'exploitation annuelle du Grand barrage visent à renforcer la confiance entre les trois pays.
L'Éthiopie voudrait donc indiquer très clairement qu'elle continuera à utiliser ses ressources en eau pour répondre aux besoins des générations présentes et futures sur la base du principe d'une utilisation équitable et raisonnable, souligne le communiqué.
L'accord sur la déclaration de principes de 2015 signé par les trois pays constitue la base de cette négociation.