L'explosion du dépôt des hydrocarbures situé à Kaloum, dimanche dernier continue à livrer ses secrets.
Les réactions s'enchainent tant chez les politiques, artistes que chez les acteurs de la société civile.
À Labé, le président des organisations de la société civile a aussi réagit à la question et naturellement, ses premiers mots sont à l'endroit des sinistrés :
« Nous de la société civile nous disons aux citoyens que cette explosion est un cas de force majeure alors qu'ils apportent leur compassion, leur chaleur et leur aide aux nécessiteux qui dorment actuellement au palais et à qui tout manque... »
Pour Baba Alimou Barry, administrer, c'est prévoir, et les dangers font légion notamment chez les personnes qui habitent sous les pylônes de transport du courant de haute tension, ceux qui logent en bordure de mer.
« Ce dépôt d'hydrocarbures, la question de son déplacement est évoquée de longue date et il n'est pas loin du palais présidentiel et de la prison.
Que les dirigeants prennent les devants et délocalisent ce dépôt pour éviter une autre catastrophe du genre... »
Pour Baba Alimou Barry, il incombe au gouvernement de trouver une solution à cette crise et à celle naissante de carburant surtout qu'il a été décidé en haut lieu que l'essence ne doit plus être vendu jusqu'à nouvel ordre : « Il faut éviter d'empiler les crises... »