D'après les textes de la Cédéao (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest), les pays membres n'ont pas le droit de modifier la constitution six mois avant la tenue des élections.
Or, le Togo envisage des aménagements concernant le découpage électoral et le nombre de députés
Le pays est-il dans l'illégalité.
Non, répond jeudi Isaac Tchiakpé, le porte-parole de l'Union des Forces de Changement (UFC, opposition).
'Le protocole de la Cédéao dit bien qu'aucune réforme substantielle de la loi électorale ne peut intervenir dans les six mois précédant les élections, sans le consentement d'une large majorité des acteurs politiques', a-t-il précisé jeudi au micro d'une radio privée.
Et M. Tchiakpé d'ajouter qu'il est fait référence à une 'large majorité' et non à 'l'unanimité'.
La plupart des partis togolais sont d'accord pour faire évoluer le cadre électoral. Reste à en fixer les contours.
Le Togo organisera des élections régionales et législatives au premier trimestre 2024.