La problématique du conflit Homme-faune taraude les esprits des Gabonais. Plusieurs d'entre eux ont perdu un membre de leur famille, ont vu leur champ dévasté et ne savaient plus à quel Saint se vouer. Les discours du Président de la Transition, Chef de l'État gabonais, Brice Clotaire Oligui Nguema à la Cop 28 et tout dernièrement à Mouila sont venus redonner espoir à ce peuple qui vivait dans le stresse, la menace des pachydermes et bien d'autres animaux sauvages. La problématique du conflit Homme-faune a fait l'objet d'une table ronde sur l'environnement, initiée par Nicaise Moulombi, Président du Réseau des Organisations de la Société Civile pour l'Économie Verte en Afrique Centrale (ROSCEVAC) avec l'accompagnement du Centre national de la recherche scientifique et technologique (Cenarest), en présence de son Commissaire Général, Pr Alfred Ngomanda.
Au Gabon, les conflits Homme-Faune sauvage (CHF) sont récurrents en zone rurale. Dans ses discours, tant à Doubai, lors de la COP 28, qu'à Mouila lors de sa tournée républicaine, le Président de la Transition Brice Clotaire Oligui Nguema a surpris plus d'un à la satisfaction des populations gabonaises et bien d'autres. " Il faut abattre les pachydermes qui ravagent les plantations qui constituent votre principale source de revenus et de subsistance". Un ouf de soulagement pour elles qui ne savent plus où mettre de la tête.
Les deux discours du Chef de l'État gabonais ont permis au Réseau des Organisations de la Société Civile pour l'Économie Verte en Afrique Centrale (ROSCEVAC) de mener une réflexion sur : "Quels impacts du discours du Président de la transition, Président de la République, Chef de l'État le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema,à la Cop 28 et la déclaration de la Ngounié sur la problématique des conflits Homme-Faune (CHF)".
Cette thématique a suscité des interventions houleuses, riches en échanges. Le conflit Homme-faune a causé beaucoup de tort beaucoup de familles en zone rurale."Les dégâts causés par les grands herbivores (éléphants et buffles) et les primates (chimpanzés, gorilles) aux cultures, vont jusqu'à compromettre les moyens d'existence des familles entières qui vivent déjà dans une situation alimentaire précaire. Aux dégâts des cultures, s'ajoutent des cas de perte en vie humaines ou de lésions corporelles graves suite à des attaques d'animaux sauvages sur des personnes" soutient Nicaise Moulombi, Vice-Président du CESE, qui au début de son allocution, a fait observer une minute de silence pour les familles qui ont perdu un être cher dans ce conflit.
Le Président de Croissance Saine Environnement, Nicaise Moulombi a indiqué que la Table ronde organisée pour réfléchir et trouver des solutions sur le conflit Homme-faune a pour objectif :
· De mener une réflexion sur les principaux enjeux des politiques de préservation de la biodiversité et des services écosystémiques au Gabon en vue d'actualiser la politique publique actuelle liée au conflit Homme-faune et au développement des parcs nationaux.
· D'éviter le braconnage et la circulation des armes.
· De mener une réflexion qui tienne compte de la mise en place de mesures idoines, référant par exemple à l'éco-conditionnalité, aux paiements pour services environnementaux, aux mécanismes de compensation, au bail environnemental, aux marchés de droits, à l'accès aux ressources génétiques et au partage avec les communautés des avantages issus de leur utilisation.