La Mission d'observation électorale citoyenne (MOE-C) a appelé, jeudi 21 décembre, la CENI à mettre en place un mécanisme de riposte rapide pour parer à tous cas de disfonctionnements, constatés lors du vote.
Cette organisation a lancé cet appel dans son rapport partiel sur les élections générales organisées sur toute l'étendue du territoire national de la RD.
Jonas Tshombela de la Nouvelle Société Civile congolaise (NSCC) qui a dirigé cette mission d'observation a noté qu'à plusieurs endroits, les bureaux de vote n'ont pas été ouverts à temps et certains témoins et observateurs ont été interdits d'accès dans les centres de vote.
Il a également déploré des cas de disfonctionnements de Dispositifs électroniques de vote (DEV) déployés par la CENI.
« Certains bureaux de vote ont été saccagés, cas du bureau du centre de vote à Kinda, village situé dans le territoire de Mweka, au Kasaï. Manipulations et vols de secret de vote par certains agents de la CENI, sous prétexte d'assister les électeurs, ne sachant pas manipuler les DEV. Quelques cas de corruptions ont été signalés, et la poursuite de la campagne électorale par certains candidats en violation de la loi en la matière », a indiqué Jonas Tshiombela.
Il a en outre regretté que plusieurs partis politiques n'aient pas affecté les témoins dans les centres de vote de la ville de Kananga, au Kasaï-Central.