De plus en plus d'organisations reconnaissent l'importance et les fortes potentialités de la pisciculture à Madagascar. Cette semaine, une séance de mobilisation des partenaires a été organisée par la FAO et le MPEB.
Un rassemblement de divers partenaires a été organisé dans le cadre du baptisée Projet d'Appui à la Promotion de la Pisciculture en Cage à Madagascar (ADPCM). Organisé par le ministère de la Pêche et de l'Economie bleue (MPEB) et la FAO, il s'agissait d'une séance de mobilisation des plus prometteuses. Après une phase pilote réussie dans des régions clés telles qu'Ampefy, Mahanoro, et Ambatolampy Tsimahafotsy, cette réunion stratégique a réuni un éventail de partenaires. Parmi eux, des institutions financières, des défenseurs de la biodiversité et de l'environnement, des acteurs du secteur privé, et bien d'autres encore ont convergé vers un objectif commun : faire de la pisciculture en cage un moteur durable de développement. Les objectifs proclamés de ce projet sont aussi ambitieux que concrets. D'abord, il s'agit d'améliorer de manière pérenne la sécurité alimentaire de la population tout en rehaussant les revenus des pisciculteurs à travers la pratique de la pisciculture en cage. Ensuite, le projet se fixe pour mission d'établir des conditions propices à son développement, d'accroître sa productivité et de stimuler le marché du poisson pour encourager une consommation plus protéinée.
Transversal
Cependant, la vision portée par le MPEB va au-delà de l'enjeu économique. En collaborant avec ces différentes parties prenantes, le partenariat aspire également à préserver les précieuses ressources en eau, qu'elles soient marines ou continentales. De plus, il s'engage à créer de nouveaux emplois dans le secteur de l'aquaculture, contribuant ainsi à l'essor économique et social du pays. Cette mobilisation représente une étape cruciale vers un avenir où la pisciculture en cage devient un pilier essentiel de l'économie et de la sécurité alimentaire à Madagascar. La collaboration étroite entre les secteurs public et privé ainsi qu'avec les défenseurs de l'environnement souligne l'importance d'une approche holistique pour un développement durable. Dans un pays où les défis liés à la sécurité alimentaire et à la préservation des ressources naturelles demeurent, ce projet promet des avancées significatives. Reste à espérer que cette mobilisation des partenaires soit le prélude à une mise en oeuvre fructueuse et équilibrée, garantissant ainsi un avenir bleu et durable pour Madagascar.