La conclusion de l'enquête sur l'affaire de kidnapping à Ankazobe a abouti à la mise en détention de neuf individus, tous membres des forces de l'ordre, à Tsiafahy, tandis que quatre autres, dont un maire, sont placés sous mandat de dépôt à Ankazobe.
Trois personnes sont actuellement sous contrôle judiciaire, alors que la recherche des complices restants est toujours en cours. L'affaire, qui a tenu en haleine la région, a connu un développement significatif mercredi soir avec la clôture de l'enquête. Parmi les individus inculpés, des militaires et des gendarmes ont été identifiés, jetant ainsi une lumière inquiétante sur la participation de membres des forces de l'ordre dans des actes criminels.
Les neuf individus placés sous mandat de dépôt à Tsiafahy font tous partie des forces de l'ordre, soulignant la gravité de l'implication de certains agents de la loi dans cette affaire. À Ankazobe, un maire figure parmi les quatre personnes également placées sous mandat de dépôt, élargissant la portée des personnes impliquées dans cette affaire de kidnapping. Trois individus sont actuellement soumis à un contrôle judiciaire, tandis que les autorités continuent à rechercher d'autres complices.
Deux personnes demeurent aux mains des ravisseurs, alimentant l'urgence des opérations de recherche et de sauvetage en cours. Parmi les découvertes notables de l'enquête, plusieurs munitions ont été retrouvées, soulignant que certains éléments des forces de l'ordre pourraient avoir fourni des armes aux bandits.
Cette révélation accroît la complexité de l'affaire et soulève des questions sur la collusion potentielle entre des éléments des forces de l'ordre et des criminels. L'investigation se poursuit activement pour démêler les ramifications de cette affaire complexe et faire toute la lumière sur les événements ayant conduit au kidnapping à Ankazobe.