Les Leaders Alliés du Candidat Ousmane Sonko (Lacos) ont fait savoir leur mécontentement hier, jeudi 21 décembre 2023, contre ce qu'ils qualifient de «tentatives et manoeuvres de complot politico-judiciaires de l'Etat pour écarter Ousmane Sonko de la présidentielle du 25 février 2024 et contre le peuple sénégalais et la libre expression du suffrage universel». Lacos dénonce ainsi ce «coup d'Etat institutionnel», «le silence du ministre de l'intérieur», Sdiki Kaba et appelle la nouvelle CENA à prendre des mesures idoines pour mettre fin à cette violation systématique des droits constitutionnels.
Le refus de la Direction générale des élections (Dge) et de la Caisse de Dépôts et de Consignations (Cdc) de recevoir Ayib Daffé, mandataire de Ousmane Sonko, leader du parti dissous Pastef, en compagnie de l'huissier de justice Me Guillaume Sagna, ne inquiète les Leaders Alliés du Candidat Ousmane Sonko (Lacos). Dans un communiqué publié hier, jeudi 21 décembre 2023, Lacos dénonce «les tentatives de complots politico-judiciaires de l'Etat» contre la personne d'Ousmane Sonko et taxe cela de «coup d'Etat institutionnel».
«Malgré les cuisants échecs de toutes leurs tentatives, manoeuvres et autres complots politico-juridiques visant à écarter le président Ousmane Sonko de l'élection présidentielle du 25 février 2024, Macky Sall, son candidat Amadou Ba et son ministre en charge de l'organisation de ladite élection, Sidiki Kaba, persistent dans leur volonté mortifère contre le peuple sénégalais et la libre expression du suffrage universel, cette fois via un coup d'Etat institutionnel», lit-t-on sur le document.
Lacos estime que «le ministre Sidiki Kaba, assurant totalement et à visage découvert sa partisannerie, s'entête dans sa posture antirépublicaine de refus d'exécuter les décisions de justice en matière électorale. Lacos disqualifie Sidiki Kaba pour l'organisation d'élections démocratiques inclusives et transparentes». De même, se désole-t-il, «l'attitude tendancieuse, lâche et inconséquente du Directeur général de la Caisse de dépôts et de consignations (Cdc), Cheikh Issa Sall, corrobore les administrations chargées de gérer le processus électoral».
C'est pourquoi Lacos exige la nomination d'une personnalité indépendante et consensuelle pour l'organisation de l'élection présidentielle du 25 février 2024, conformément à la jurisprudence du Générale Lamine Cissé et Cheikh Gueye. Sous ce rapport, Lacos demande à la nouvelle équipe de la Commission électorale nationale autonome (Cena) de ne pas faire moins que sa devancière et appelle le Conseil Constitutionnel à sanctionner et à «tirer toutes les conséquences de droit de ce banditisme administratif» du ministre de l'Intérieur et de la Cdc, en violation systématique des droits constitutionnels du candidat Ousmane Sonko.
Par ailleurs, s'adressant aux citoyens sénégalais, Lacos invite «le peuple sénégalais à mesurer les enjeux, à ce moment crucial de la vie de notre nation, et de ne plus laisser prospérer ce coup d'Etat institutionnel de Macky Sall et Amadou Ba». Ainsi, préviennent les alliés de Sonko, «Lacos vous donne rendez-vous très prochainement pour des plans d'actions d'envergure. Ensemble, sauvons notre cher Sénégal !».