Youcef Atal est revenu jeudi en Algérie en prévision de la participation de l'équipe nationale à la phase finale de la CAN 2023 en Côte d'Ivoire (13 janvier - 11 février 2024).

Le joueur de Nice a nié les accusations d'antisémitisme devant le tribunal, affirmant qu'il pensait transmettre un message de paix à la population de Gaza. L'international algérien devra comparaître devant un tribunal français en janvier prochain pour avoir posté une vidéo d'un prédicateur appelant à « un jour noir pour les juifs ».

Le 18 décembre, le latéral droit a comparu devant un tribunal pour la première fois depuis sa suspension il y a deux mois pour « incitation à la haine » dans un message controversé qu'il a partagé avec ses 3,2 millions d'abonnés sur Instagram.

» Je n'ai rien fait de grave. Je voulais juste apporter mon soutien à nos frères en Palestine. J'ai pensé qu'il y avait un message de paix pour les gens qui souffraient de cette guerre », a plaidé le joueur de 27 ans devant le tribunal correctionnel de Nice, assurant avoir « partagé cette vidéo sans la regarder jusqu'au bout ».

« Je ne suis pas antisémite. Je ne suis ni contre les juifs, ni contre les chrétiens, je n'ai de haine contre personne « , a-t-il insisté, rappelant que, contrairement à de nombreux athlètes du monde arabe, il n'a pas hésité à jouer à Tel-Aviv avec son équipe de Nice.

Malgré les arguments d'Atal, le parquet a requis une peine de dix mois de prison avec sursis et une amende de 45 000 euros à l'encontre du joueur niçois. Le jugement a été mis en délibéré au 3 janvier.