La crise d'essence née de l'explosion du dépôt des hydrocarbures de Kaloum a ramené les gens aux engins non polluants notamment le vélo, de sorte qu'une véritable bonne affaire s'est tissée autour du cheval mécanique.
Mamadou Lamarana Baldé est originaire de Fataco et il vend des bicyclettes : « Les gens sont sérieusement revenus au vélo, les anciens détenteurs viennent en réparation et de plus en plus d'acheteurs viennent en acheter, nous n'exagérons pas les prix la difficulté est commune à tous. Nous accusons souvent des ruptures de stock, parfois les gens viennent avant nous où nous joignent au téléphone, on en a pas l'habitude... »
Mamadou Aliou Bah est réparateur de bicyclettes, il a le matériel pour faire face à la demande et il se satisfait du travail effectué sauf qu'il y a un petit bémol : « Nous sommes obligés de nous accrocher à des gens qui ont un espace et ça entraine des bousculades... »
Abdoul Karim Sow est néocycliste et il parvient à se satisfaire de l'utilité de son nouvel engin : « Je l'utilise pour tous me déplacements car personne ne fait les courses payantes actuellement et parfois le téléphone est restreint, tu pédales juste un peu et le tour est joué... »