Les acteurs de l'éducation de Diourbel ont réfléchi, hier mardi, sur le projet NDAWUNE qui vise la réussite de tous les enfants en vue de m'être fin aux abandons scolaires. Des recommandations ont été faites pour intégrer ce projet dans les politiques des Collectivités locales et du ministère de l'Education nationale.
Le taux de décrochage au niveau de l'académie de Diourbel est jugé élevé. Il y a beaucoup d'enfants qui abandonnent les classes très tôt. Des mécanismes ont été mis en oeuvre pour lutter contre ce fléau. Modou Ndiaye, l'Inspecteur d'académie (IA) de Diourbel, explique : «le taux d'abandons est élevé. Il y a beaucoup d'enfants qui abandonnent. Mais nous avons mis en place un certain nombre de mécanismes pour lutter contre ce fléau. Les activités de remédiation qui sont menées permettent de lutter contre le décrochage. En dehors de cela, il y a des programmes du ministère comme les classes passerelle qui permettent de réintégrer et réinsérer les élèves qui avaient abandonné. Le projet NDAWUNE est un apport remarquable».
Pour Mamadou Amadou Ly, le Directeur général de l'ONG ARED, Associés pour la Recherche et l'Education pour le Développement, une certaine démarche a été adoptée pour lutter contre le décrochage. «C'est un projet qui vise le succès de tous les enfants. Il s'agit de mettre tous les enfants ensemble, dans une perspective de la pédagogie de la réussite». L'objectif est, selon lui, de «mettre ce programme à l'échelle nationale pour que tous les enfants en difficulté puissent réussir. Les acteurs qui se sont réunis vont dégager des recommandations pour leur permettre de se positionner par rapport à deux axes de travail. Il s'agit de voir comment le NDAWUNE Vacances peut être intégrer dans les politiques des Collectivités locales ; comment le NDAWUNE peut-il être pris en charge par le ministre de l'Education nationale».