Le shelter l'Oiseau-du-Paradis à Cap-Malheureux n'en finit pas de faire parler de lui. Et toujours pas pour les bonnes raisons. Au coeur de plusieurs polémiques depuis le début de l'année, cette fois, c'est l'eau du shelter qui serait à l'origine des problèmes de santé des enfants, selon des sources bien renseignées.
On nous explique que plusieurs enfants vivant dans ce shelter sont tombés malades récemment. «Il y a eu comme une épidémie de fièvre chez plusieurs enfants. Et nous soupçonnons que c'est l'eau provenant du réservoir qui en serait la cause. Parski zanfan pé bwar délo lamar...»
Depuis, expliquent ces mêmes sources, pour pallier ce problème, les enfants ont droit à de l'eau embouteillée. «Mais celle-ci est donnée à compte-goutte.» Elles évoquent aussi le sort des enfants envoyés à l'hôpital une première fois lorsqu'ils tombent malades. Puis, à leur retour, ils sont placés en isolation dans le shelter s'ils sont toujours fiévreux. «Ce sont les caregivers qui se retrouvent à leur chevet...» Ces sources font ressortir qu'à ce jour, le shelter de Cap-Malheureux n'a toujours pas de manager. «Le poste est actuellement occupé par deux assistant child programme officers, qui sont connus comme des acting officers-in-charge. D'où tant d'ingérence», soulignent nos sources.
Ce qui révolte aussi, c'est que les employés du shelter de Cap-Malheureux ont appris que les enfants n'auront droit qu'à un seul habit neuf à Noël, cette année, et pas d'autre pour le 1er janvier. «Chaque année, ils ont droit à deux habits neufs. Nous voulons connaître la raison de ce choix. Car on a cru comprendre qu'il y a un budget pour cela tous les ans», précisent nos interlocuteurs.
Nous avons sollicité le ministère de l'Égalité des genres au sujet des enfants malades et attendons une réponse à ce propos.