L’attaque, survenue vendredi 22 décembre soir dans la localité de Vugizo, frontalière de la République démocratique du Congo, a été revendiquée par Red-Tabara, principal groupe rebelle du pays. Rapporte le Monde. fr
Selon cette source, l’attaque a été revendiquée par le principal groupe armé combattant le régime burundais, dirigé par le président Evariste Ndayishimiye. Vingt personnes, dont dix-neuf civils, ont été tuées dans une attaque conduite dans l’ouest du Burundi vendredi soir, a annoncé samedi 23 décembre le gouvernement. Le groupe rebelle Résistance pour un Etat de droit au Burundi a quant à lui affirmé avoir tué dix membres des forces de sécurité.
L’attaque en question a été menée dans la localité de Vugizo, située à une vingtaine de kilomètres de la capitale économique Bujumbura et frontalière de la République démocratique du Congo (Rdc), pays où se trouve la base arrière de Red-Tabara.
Dans un communiqué, le gouvernement burundais a affirmé que cette « attaque lâche » a délibérément visé les civils, tuant un total de vingt personnes, dont « douze enfants, parmi lesquels cinq de moins de 5 ans ; trois femmes dont deux enceintes ; et cinq hommes dont un des policiers qui intervenaient pour secourir les civils ». Neuf autres personnes ont été blessées et hospitalisées, selon le gouvernement, qui a condamné un « acte terroriste, ignoble et barbare ».
Le groupe rebelle RED-Tabara a affirmé que ses « combattants (…) basés au Burundi ont attaqué le poste-frontière de Vugizo » et que « 9 militaires et 1 policier ont été tués », dans un message sur X.