Afrique: Ozîles met du baume au coeur des enfants du Black River Regional Athletics

25 Décembre 2023

Comme l'explique ce dernier, il comprend deux clubs : Black River Star Athletic Club, qui regroupe les enfants issus de milieux moins aisés de La Gaulette, Rivière-Noire, Tamarin jusqu'à Cascavelle, et Guépard Athletic Club, qui comprend des enfants moins privilégiés de Bambous, Petite-Rivière et Albion. Ce qui fait un total de 80 jeunes de huit à 20 ans, répartis entre ces deux clubs.

Ces enfants s'entraînent en athlétisme trois fois la semaine au stade Germain Comarmond à Bambous. Guilliano Ameer et les quatre autres entraîneurs qui les encadrent, soucieux qu'ils ne repartent pas le ventre vide après les entraînements, cotisent pour acheter, qui des gâteaux, qui du jus, qui du sirop, qui de l'eau pour ces enfants en pleine croissance. «Chaque coach aide à sa façon», déclare Guilliano Ameer, qui précise qu'il n'hésite pas à demander des chaussures de sport encore en bon état aux personnes qui s'adonnent au trail afin que les enfants puissent pratiquer l'athlétisme dans de bonnes conditions. «Lorsque vous verrez ces enfants, vous ne vous douterez jamais qu'ils ne viennent pas de milieux aisés car nous veillons à ce qu'ils portent des vêtements convenables, propres, ni troués ni raccommodés. J'ai récemment acheté un lot de blouses pour les filles.»

Lorsque Marie Maunick l'a contacté pour offrir de petits présents aux enfants des deux clubs, le coach Ameer a réussi à réunir 40 adolescents, en majorité des filles, le lundi 18 décembre, au stade où ils s'entraînent d'habitude. Comme les autres membres d'Ozîles - Leila Hurgobin, Elisabeth et Carlos Ah-Chong, Cursley Gooindoorajoo et Viviane Maunick - n'étaient pas disponibles en matinée, Marie Maunick s'y est rendue seule, mais pas les bras ballants puisque dans sa besace, elle a porté, pour les filles, des bijoux fantaisie qu'elle avait achetés en Australie, des mugs, stylos et crayons, et pour les garçons, des jeux de cartes, stylos et crayons, porteclés, ainsi que des vêtements de sports invendus que Decathlon solde généralement. «Je dois dire que mes proches aussi ont contribué à cet achat de petits présents», précise-t-elle.

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Avant qu'elle ne les distribue, Guilliano Ameer lui a demandé de faire une petite intervention. Marie Maunick en a profité pour valoriser ces enfants et leur faire comprendre que peu importe leurs origines et la condition socioéconomique de leurs parents, ils peuvent, à travers l'éducation et le sport, aspirer à s'élever et à faire de belles choses.

Elle a été très touchée lorsqu'un adolescent l'a remerciée en ces termes : «Mersi ou finn pans mwa» et elle été émue aux larmes lorsqu'elle a vu une adolescente se jeter au cou de Guilliano Ameer et lui montrer le petit bracelet reçu qu'elle portait au poignet en disant : «Get ki mo finn gagné !» «Leur joie était authentique et palpable. Ce sont de petites choses reçues mais elles leur ont fait vraiment plaisir. Ils ont même voulu prendre des photos avec moi and it made me feel so good», signe que lorsque l'on donne gratuitement, on reçoit aussi beaucoup en retour...

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