Les défaits du 20 décembre 2023 veulent contraindre l'Etat à renoncer au verdict des urnes. Tel est le but de la manifestation projetée, le mercredi 27 décembre. Ils viennent, par cette tentative, contester un processus auquel ils avaient, jusqu'ici, participé.
Ces compatriotes méprisent l'engouement montré par le peuple congolais le mercredi passé, tantôt pluvieux tantôt fortement ensoleillé. Les conclusions des experts et observateurs internationaux ne les convainc nullement. Le fait que le pays soit en guerre ne les intéresse pas plus. Seule la soif du pouvoir dicte leur comportement malsain.
Le but de la manifestation programmée pour ce mercredi est simple : pousser le gouvernement à la faute, par le biais d'une quelconque bavure policière réelle ou imaginaire, et ainsi forcer le Président gagnant au dialogue pour aboutir à un gouvernement de coalition. Personne ne pense réellement à reconvoquer les élections.
Les défaits veulent obtenir - par la rue, le désordre et le bruit - ce que le peuple a refusé de leur accorder par les urnes. Il y a là une tentative de prendre le pouvoir par la force. A analyser les dires et les attitudes de certains au cour de tout le processus électoral, on peut légitimement penser que la ruse était préparée et même planifiée depuis longtemps.
Il ne faut céder d'aucun pouce à ce stratagème.
D'ailleurs, combien de manifestants pensez-vous que les défaits pourront rassembler à Kinshasa sur les 12 millions d'habitants. Je pari qu'ils seront moins de 50 000, badauds y compris. La meilleure réponse serait de mettre un million de marcheurs pacifiques, le samedi d'après.
Un leader défaits entouré de quatre citoyens relativement connus ne peuvent dicter le comportement d'un peuple.
Mercredi, les rues de Kinshasa seront calmes.