" Les élections en Rdc et ses contradictions". 2006, 2011, 2018 et 2023, la Rdc vient de totaliser 4 cycles électoraux toujours dans les tâtonnements, désordres, contestations, violences. Si les élections de 2011 étaient considérées par certains comme chaotiques, le même chaos est attribué par quelques opposants aux élections du 20 décembre 2023.
En dépit des défis majeurs d'ordre sécuritaire, logistique, politique et d'acceptation des résultats issus des élections, le professeur Jacques DJOLI, ancien vice-président de la Ceni en 2011 pense que le peuple congolais a intériorisé l'élection comme mode d'accès au pouvoir. Pour le professeur Leopold Kondaloko, les élections en Rdc ne sont pas une contradiction de la démocratie, elles sont plutôt très mal organisées. Un autre professeur, Boniface Kabisa argue que les élections sont aujourd'hui confondues à la démocratie. « A l'époque de nos ancêtres, il y avait la démocratie mais d'élections de cette fois-ci ».
En outre, à en croire à ces éminents universitaires, si l'article 64 de la Constitution proclame la protection, la défense populaire de la Constitution, cependant cette proclamation n'est pas organisée par les textes. « Chacun apprécie comment protéger la Constitution, soit on accepte de se faire immoler », peut-on retenir sur l'essence de cette disposition constitutionnelle.