Congo-Brazzaville: Sénat - Le président appelle à la gestion responsable des finances pour l'intérêt public

La première session ordinaire budgétaire du Sénat s'est achevée le 23 décembre dernier, à Brazzaville. Elle a permis de doter l'Etat d'un budget de 2 605 700 000 000 FCFA en recettes et à 2 000 658 000 000 FCFA en dépenses, dégageant ainsi un excédent global de 536 049 000 000 FCFA. Selon le président du Sénat, Pierre Ngolo, ces prévisions budgétaires découlent « de l'embellie enregistrée suite aux réformes audacieuses engagées ces dernières années et aux efforts consentis par le gouvernement dans le cadre de la consolidation des finances publiques ».

« Ensemble, nous avons travaillé à façonner un budget qui reflète les aspirations et les besoins de notre Nation. En notre qualité de législateur, nous avons la responsabilité de veiller à ce que chaque franc dépensé serve au mieux l'intérêt public, surtout que le budget 2024 consacre le passage du budget de l'État des moyens au budget programme à travers un échantillon de six ministères pilotes », a déclaré le président de la chambre haute du Parlement, à la clôture de la session.

Pour lui, la politique des budgets programmes, aussi appelée approche axée sur les résultats, est articulée sur quelques éléments clés. Il s'agit notamment de l'orientation des résultats, la hiérarchisation des priorités, la performance et l'évaluation, la transparence et la responsabilité. La flexibilité est, a-t-il expliqué, une approche de gestion des finances publiques qui se concentre sur la planification, l'affectation des ressources et l'évaluation des performances des programmes gouvernementaux plutôt que des activités ou des postes budgétaires traditionnels.

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« La loi des finances 2024, aux ambitions clairement déclinées, inaugure le triennat 2024-2026. Ce dernier, le premier du genre sous l'égide du budget programme, se définit comme étant le triennat de l'optimisation du nouveau mode de gestion des ressources de l'État. Plaçons-le donc, sous le signe de la recherche de la performance et de l'efficacité des interventions de l'Etat ainsi que sous celui de la diversification accrue des sources de croissance », a plaidé Pierre Ngolo.

L'exécution optimale de cette politique permettra, espère-t-il, de faire une entrée réussie dans cette dernière tranche du Plan national de développement 2022-2026 « afin qu'au bout du compte nous atteignions nos objectifs et que le peuple ressente une amorce de soulagement. »

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