Suite aux rumeurs, qui ont suscité une crainte chez les consommateurs, le MICC a pris une mesure radicale, en annulant la possibilité de transformer les 50 containers de riz en engrais. Selon les autorités locales, aucune fuite de cette marchandise n'a été constatée.
Le riz avarié à Mahajanga ne peut pas être consommé et ne devra jamais être commercialisé. C'est ce qu'a martelé la direction régionale de l'Industrialisation, du Commerce et de la Consommation (DRICC) du Boeny. En effet, les autorités compétentes ont déjà émis un certificat de non-consommabilité pour cette cargaison défectueuse, mettant un terme définitif à toute possibilité de sa commercialisation sur le marché du riz. Initialement envisagée à être transformée en fertilisant, cette masse de riz avariée a suscité des inquiétudes chez les consommateurs quant à un éventuel traitement en vue d'une remise sur le marché sous forme de grain ou de farine de riz. Face à la prolifération des rumeurs et aux préoccupations grandissantes concernant une éventuelle réintroduction de ce riz défectueux dans le circuit commercial, le ministère de l'Industrialisation, du Commerce et de la Consommation (MICC) a pris une décision radicale. Le processus de transformation du riz avarié en fertilisant a été annulé.
Enquête en cours
Isidore Razanakoto, directeur général du Commerce et de la Consommation au sein du MICC, a affirmé qu'une enquête est en cours, menée par la Gendarmerie Nationale, afin de vérifier les allégations de fuite d'une partie de cette marchandise. Quels que soient les résultats de cette enquête, le MICC a confirmé que toute la cargaison devra être détruite et enterrée pour éliminer tout risque potentiel de commercialisation illégale.Pour sa part, la DRICC Boeny a également souligné qu'aucune autorisation de sortie n'a été accordée pour ce riz avarié, et aucune trace de cette marchandise n'a été repérée sur le marché local. Néanmoins, l'enquête actuellement en cours devrait apporter plus de précisions sur cette question qui titille l'opinion. D'après les explications, les mesures strictes prises par le MICC visent à garantir la sécurité alimentaire des citoyens et à prévenir toute tentative de mise sur le marché d'un produit nocif pour la santé.Dans cette optique, la priorité demeure la protection des consommateurs. Les autorités compétentes restent mobilisées pour assurer la transparence, la sécurité et la santé publique dans la gestion de cette crise du riz avarié à Mahajanga.