Les postes de police frontières de Soko et de Takikro situés respectivement dans les départements de Bondoukou et de Koun Fao, au Nord-est de la Côte d'Ivoire, ont été inaugurés par le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, Vagondo Diomandé, le mercredi 27 décembre 2023. Rapporte le Cicg.
Selon Vagondo Diomandé, la mise en service de ces deux infrastructures concourt à matérialiser l'une des orientations prioritaires du Président de la République, Alassane Ouattara, en matière de sécurité, à savoir, assurer le renforcement des mesures de prévention et de lutte contre les attaques terroristes, la criminalité, la circulation illicite des armes, le trafic humain et toutes sortes de violences, ainsi que le renforcement de l'offre d'infrastructures.
« Dans tout pays, un poste frontière est une infrastructure sécuritaire absolument primordiale. En effet, s'il permet de fluidifier et contrôler le déplacement des personnes et des biens, il concourt aussi à lutter contre les trafics divers et la criminalité transfrontalière. En un mot, un poste frontière est un atout nécessaire pour mieux protéger les populations et accroître leur sécurité, surtout dans le contexte actuel caractérisé par plusieurs défis : la sécurisation des fêtes de fin d'année et de la Can 2023 », a dit le ministre Vagondo.
Conscient que l'ouverture de ces postes favorise l'amélioration de la coopération et la sécurité transfrontalières, le ministre a appelé les populations à la collaboration avec la police. « Chères populations, je vous engage à une franche collaboration avec la Police. Sans votre concours, sans renseignements, sans les bonnes informations que vous êtes susceptibles de détenir et que vous devez partager avec les forces de sécurité, leurs actions ne seront pas efficaces », a-t-il encouragé.
Les postes frontières de Takikro et de Soko s'inscrivent dans le cadre de la réalisation de deux projets intitulés « Renforcer les capacités des autorités de la Côte d'Ivoire pour apporter une réponse intégrée à la traite des êtres humains et au trafic illicite de migrants (COCOTIP) » et « Renforcer la sécurité frontalière et la résilience des communautés frontalières dans le Golfe de Guinée (GFFO) ».
Ces édifices financés par la République Fédérale d'Allemagne sont réalisés par l'Organisation internationale pour les Migrations (Oim).