En cette année 2023, un faisceau de faits a caractérisé l'actualité judiciaire dans la région de Labé.

Interpellé dans une affaire de vol de bétail, Alladje Baldé très illustre dans ce genre d'infractions a été mis en détention à la prison civile de Labé, information confirmée par le juge de paix de Tougué le 27 avril.

Les détenus de la prison civile de Pita profitent d'une pluie diluvienne pour s'évader le 31 mai et 20 des 21 détenus se font la belle, seul Mamadou Bhoye Bah purgeant une peine de deux ans pour menace de mort est appréhendé 40 jours plus tard et jugé à nouveau pour évasion.

L'onde de choc des évasions se métastase à Mali 11 jours plus tard où 13 prisonniers se font la malle après avoir neutralisé leurs vigiles non armés. Indexé pour complicité d'évasion, le régisseur de la prison de Mali est passé en procès le mardi 11 juillet et en a pris pour 7 mois de prison ferme.

Le 14 juin deux cadres d'EDG sont placés sous contrôle judiciaire pour l'électrocution de deux stagiaires de l'institution, Oumar Bailo Dieng et El hadj Mohamed est indexés pour insubordination et erreur technique.

Le 17 juillet, Maurice Onivogui qui remplace au pied levé Israel Kpoghomou comme procureur près le TPI de Labé alors que ce dernier est aux prises avec Charles Wright, le garde des sceaux. Onivogui ouvre ses premières audiences criminelles et 13/15 cas sont épluchés.

Le 31 juillet, un des gardes du corps du préfet de Mali, Mohamed Camara qu'il s'appelle est condamné à 18 mois de prison dont 12 avec sursis et à trois ans d'interdiction de séjour à Mali pour viol requalifié en attentat à la pudeur.

Le même jour le directeur de Fooly média radio guinéenne au Sénégal en prend pour 6 mois avec sursis dans une affaire de flagrant délit d'injures au personnel du tribunal de Labé.

Dans la région, l'actualité judiciaire a été polarisée par l'affaire Manson Sangala Camara, le tout puissant préfet de Mali et dont les démêlés judiciaires sont longs comme un bras.

12 juin 2023, un manat d'emmener est émis contre lui, il y oppose le silence et le mépris, le 23 juin, c'est un mandat d'arrêt qui fait suite sans plus de succès au matin du premier Août, le colonel est épinglé et fera au moins 36 h en détention avant d'être libéré pour maladie mis avec beaucoup de restrictions dont celle de se déplacer sans l'autorisation du juge, l'obligation de se présenter trois fois par semaine, l'interdiction de s'immiscer dans les affaires judiciaires ou de communiquer aavant la fin de la procédure.

En cette année 2023, les eaux issues des sanitaires de la prison civile de Labé coulent vers le voisinage et incommodent suscitant un mouvement de contestation. Sous lieutenant Abdoul Karim Camara avoue le désagrément qu'il estime avoir remonté à sa hiérarchie.

L'actualité judiciaire a aussi été marquée par l'arrestation d'un réseau de bandits qui terrorisaient Koundoura nous sommes le 12 septembre et le 22 novembre, ils sont passés en procès.