Il s'agit d'un nouveau projet lancé hier, jeudi 28 décembre par l'Association des Assureurs du Sénégal (A.A.S), en collaboration avec les services de l'État (Direction Nationale des Assurances, Direction Générale des Transports Terrestres, Forces de Défense et de Sécurité). Désormais il faut un code QR pour chaque client pour pouvoir se procurer d'une assurance auto.
Compte tenu des nombreux problèmes notés dans le secteur de l'assurance automobile, avec notamment des fraudes, des fausses attestations et même des réseaux parallèles qui ne sécurise ni le métier ni le client, l'Association des Assureurs du Sénégal (A.A.S), entend mettre le client au coeur de sa préoccupation.
Selon, Amar Kébé, directeur de Axa Sénégal, par ailleurs, président de la commission informatique, chargé du pilotage de ce projet « Nous avons voulu mettre le client au coeur de notre préoccupation. C'est-à-dire, digitaliser et dématérialiser tout le processus. »
Autrement dit, explique M. Kébé, « Nous allons complétement passé à une phase d'attestation papier à une digitalisation où les gens vont recevoir des codes QR sur le Smartphone avec les forces de défense et de sécurité. Ils vont pouvoir avoir leurs attestations H24, tous les jours de la semaine. Il y aura de l'agilité, mais il y aura de la sécurité au niveau de notre projet. Cela veut dire que la faute va être bannie », a assuré le directeur général de Axa Sénégal. »
Il faut noter que ces nombreux problèmes ont créé un manque à gagner énorme à la société. D'après le DG de Axa Sénégal, « Le manque à gagner est terrible, pour dire juste l'assurance automobile a toujours été la première branche mais l'année dernière le phénomène que nous avons vécu qui est quand même exceptionnel, c'est que pour la première fois la branche maladie a été la première devant l'automobile. Ce qui peut parâtre bizarre quand on voit tous les véhicules qui circulent à Dakar, quand on voit le boom de l'automobile, nous avons eu un manque à gagner de plus de 1 milliards sur le chiffre d'affaires vue malheureusement à la fraude, parce que les véhicules ne peuvent pas augmenter dans notre pays et l'assurance automobile baisse. »