Sorti quatrième lors du tirage au sort pour la vérification du parrainage, le candidat Ousmane Sonko, à qui le dossier sera parmi ceux qui seront vérifiés ce samedi 30 décembre, a satisfait toutes les obligations mises à sa disposition par la Constitution, ce malgré les multiples actes posés par l'Etat du Sénégal pour l'en empêcher, d'après son mandataire, Me Ciré Clédor Ly. Ainsi, soucieux de l'avenir de la démocratie sénégalaise, l'avocat interpelle la responsabilité des 7 sages du Conseil Constitutionnel.
« Monsieur Ousmane Sonko a satisfait à toutes les obligations mises à sa charge par la Constitution, la loi électorale, le règlement et les arrêtés ministériels », a déclaré dans un communiqué, Me Ciré Clédor Ly, désormais mandataire désigné du leader de l'ex Pastef.
Ousmane Sonko qui est sorti 4e du tirage, d'après Me Ciré Clédor Ly, « il passe demain, 30 décembre 2023, en premier pour la vérification des parrainages, avant dernière étape avant publication de la liste définitive des candidats devant participer à l'élection présidentielle après purge de tous les contentieux éventuels ».
A en croire à l'avocat du maire de Ziguinchor, « L'Etat du Sénégal a posé tous les actes inimaginables pour entraver le dépôt du dossier de candidature et la communauté nationale et internationale en a été témoin. »
A cet effet, soucieux de l'avenir de la démocratie avec ces actes posés, il interpelle le Constitutionnel.
« L'avenir de la démocratie sénégalaise tient désormais aux Sept (7) signatures des Sages du Conseil Constitutionnel », a lancé le mandataire du candidat Ousmane Sonko.
Il faut noter que la candidature de Ousmane Sonko, à l'élection présidentielle du 25 février a été porté par une coalition de partis composée du Front National, de l'union des forces patriotiques et du comité de réflexion pour un développement intégrale