Phillipe Corréa, Enseignant-chercheur, responsable du laboratoire de phytopharmacie, Direction de la protection des végétaux (DPV), soutient que «les nématodes-parasites des plantes sont de petits vers qui attaquent les racines des cultures dès qu'elles poussent. Ils empêchent les plantes de croître. Les dégâts des nématodes sont attribués à d'autres causes plus visibles (manque d'eau ou pauvreté des sols, parce qu'ils sont difficiles à observer). Cela se manifeste par le jaunissement du feuillage ou des tiges de la plante. Pour les producteurs, les dégâts enregistrés sont liés à la pauvreté des terres en fertilisant».
Le responsable du laboratoire de phytopharmacie a laissé entendre que le travail des labos consiste à faire des analyses, pour déterminer l'agent pathologie. Ensuite, ils formulent des recommandations que les producteurs doivent respecter scrupuleusement. Car un mauvais usage des produits phytosanitaires est source de dangers, de pertes considérables des spéculations mais aussi un problème de santé publique, avec un risque élevé des risques de cancer. Les pesticides utilisés dans la lutte contre les nématodes sont le mocap, le vélom, vydate, néma B2, entres autres.
Rappelant le rôle de la DPV, il a souligné que la formation et la sensibilisation des producteurs sont une partie intégrante de leur mission. Par contre, il reconnait le sous équipement des laboratoires et le manque de logistiques liées au budget de fonctionnement très modeste. «Nous travaillons avec les moyens de bords», a-t-il déploré. Philipe Corréa a tout de même loué les efforts déployés par le directeur général, Dr Saliou Ngom.