Décidément, les autorités en place sont plus que jamais déterminées à empêcher par tous les moyens légaux et illégaux la candidature du maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko pour la présidentielle du 25 février. En effet, malgré les décisions judiciaires en la faveur de sa candidature, le régime en place continue de multiplier les interdictions allant dans le sens d'empêcher sa candidature. La preuve, alors que ses partisans avaient prévu de tenir le meeting de son investiture au terrain de l'ACAPES, dans la commune des Parcelles Assainies, le préfet de Dakar s'est opposé à la tenue de cette cérémonie d'investiture.
La nouvelle de cette interdiction a été rendue publique par El Malick Ndiaye, chargé de Communication du parti dissous, Pastef, à travers un texte partagé sur ses plateformes numériques hier, vendredi 29 décembre en début de la soirée. « Nous venons de recevoir l'arrêt portant interdiction de notre cérémonie d'investiture du 30 décembre 2023 », a-t-il partagé avant de dénoncer dans la foulée ce qu'il qualifie de « provocation de plus ». « Au même moment, le candidat de la servitude volontaire est en train de multiplier les meetings d'investiture un peu partout dans le pays. Ceci n'est qu'une provocation de plus, mais nous invitons les militants et sympathisants à rester à notre écoute ».
Il faut dire que cette interdiction est la première en cette période marquée par la tenue des cérémonies du genre par tous les candidats déclarés à cette présidentielle du 25 février prochain dont celui de la coalition Benno Bokk Yakaar, Amadou Ba, qui a été investi hier, vendredi 29 décembre, par le parti And Jef/PADS, à l'instar des autres formations politiques alliées de Macky Sall à la Maison de la Culture Douta Seck.