Kaolack — Le maire de la commune de Kaolack (centre), Serigne Mboup, a procédé samedi au lancement officiel d'un programme d'encadrement et d'appui des opérateurs économiques dénommé "Suxali", a constaté l'APS.
Cette initiative entre dans le cadre du programme "Sétal, Suxali, Sam" (assainir, développer, protéger, en wolof), a expliqué le maire de Kaolack, qui a profité de cette activité pour signer une convention de financement avec l'entreprise "Les Salins du Sine-Saloum.
"Avec cette convention, cette entreprise de production de sel va débloquer un montant de 140 millions de francs CFA pour financer les travaux d'un projet d'aménagement du littoral notamment au niveau de la plage et de l'axe pont Noirot-centre-ville", a expliqué Serigne Mboup.
Il est également prévu l'érection d'une zone artisano-industrielle sur une superficie de deux hectares, en équipant, dans un premier temps, une trentaine d'artisans de matériels performants avec un financement de 100 millions de francs CFA ainsi qu'un encadrement pouvant leur permettre de gagner des marchés publics.
"Nous allons également appuyer les conducteurs de mototaxis (Jakarta), en les aidant à se formaliser, à avoir un permis de conduire, mais aussi à pouvoir intégrer les mutuelles de santé pour leur prise en charge médicale. Nous allons aussi les appuyer à pouvoir quitter les motos Jakarta pour devenir de véritables transporteurs", a promis M. Mboup.
Des financements vont également être octroyés aux femmes pour qu'elles puissent disposer d'unités de transformation de produits locaux, en les formant sur les techniques d'emballage, la qualité et la gestion, afin qu'elles aient des débouchées.
"Nous comptons discuter avec les acteurs économiques notamment les commerçants et autres transporteurs pour voir comment on peut moderniser les gares routières, le secteur des transports et les lieux de commerce. Parce que 90% des kaolackois travaillent dans ces secteurs-là", a indiqué le maire de Kaolack.
Selon lui, l'idée n'est pas de se substituer au travail dans la Chambre des métiers, "nous (mairie et chambre de commerce, d'industrie et d'agriculture) voulons juste aider les artisans à se formaliser, à avoir des financements et à pouvoir gagner des marchés, entre autres possibilités", a précisé Mboup, également président de la Chambre de commerce, d'industrie et d'agriculture de Kaolack (CCIAK).