Elle est jeune, entrepreneure et UX Designer gabonaise, Melba Orlie vit à Dakar, capital du Sénégal. Loin de son pays, elle suit de près, l'actualité et a répondu favorablement aux questions de la rédaction.
Dans quelques heures seulement, l'année 2023 va passer le témoin à sa soeur 2024.
1- Qui est ce qui vous a le plus marqué en cette année 2023 qui s'en va ?
Premièrement, 2023 m'a fait réalisé qu'être entrepreneur n'est pas un effet de buzz.
A une autre étape de l'entrepreneuriat, il y a réellement un lot d'échecs, de responsabilités, de risques à assumer. Mais, cela en vaut la peine, car on grandit grâce à ce tout. Avoir des personnes bienveillantes autour de soi c'est la base.
Deuxièmement, j'ai vécu pleinement l'actualité de mon pays durant la dernière semaine du mois d'août. C'était beau de voir cette détermination des jeunes comme des aînés à vouloir une chose : « le changement »
Et je finirai par ce troisième point, il n'y a pas de limite à celui qui s'en donne les moyens. Tout est possible avec du travail et la patience. Je fais mes premiers pas en tant qu'enseignante et je me lance dans un challenge passionnant et pertinent qui est celui du partage d'expérience via les réseaux sociaux au travers de contenus vidéo.
On ose y croire.
Qu'est ce que vous souhaitez pour l'an 2024 qui vient ?
Pour l'an 2024, je souhaite beaucoup de courage, de persévérance, de santé et de formation. Et surtout la base que tout un chacun entretienne une vie spirituelle car sans Dieu, nous ne sommes rien.
Un mot à l'endroit du CTRI.
Nous sommes fière de vous. Nous sommes exigeants mais nous savons quel est le prix qui a été payé pour que le Gabon se sente plus apaisé. Le challenge est lourd. Mais il y a un point particulier qui m'intéresse, c'est celui du digital. Au 21e siècle, nous ne sommes rien sans connexion relationnelle. Le Gabon a besoin de passer à une autre étape au niveau de sa digitalisation.
Les jeunes gabonais doivent avoir une maîtrise des outils digitaux plus prononcés. Des personnes telles que le coach Sylvère Boussamba font un excellent travail. Ces efforts méritent d'être encore plus soutenus.
Les établissements supérieurs se doivent de former la jeunesse sur les challenges digitaux. Nous avons besoin de présence gabonaise plus professionnelle sur les réseaux sociaux. Nous ne sommes pas nombreux, mais nous pouvons marquer et faire plus de bruit sur qui nous sommes et ce que nous avons dans notre si beau pays.