La 18e réunion de l'association des chefs de village du sous-canton Kamassèla - dans la région du Bafing - à Orossaniso, a été l'occasion pour les autochtones et les allochtones (Baoulé et Mossi notamment) de réaffirmer leur engagement commun en faveur de la cohésion et la lutte contre l'insécurité et le terrorisme.
Au terme des échanges, les responsables communautaires ont décidé de procéder au recensement de l'ensemble des allochtones et des campements. L'objectif étant de permettre une meilleure organisation des opérations de sécurité et la prévention des conflits. Une mise en demeure - verbalement- à été adressée aux populations concernées, à l'effet d'organiser le retour dans les villages des occupants des campements qui pullulent dans la région. Celles du village hôte ont deux mois pour quitter les campements et s'installer dans les zones d'habitation.
Surtout qu'il sont constamment impliqués dans des conflits notamment entre éleveurs et agriculteurs, mais également entre autochtones et allochtones. Les attentes en matière de renforcement des infrastructures socio-économiques de base ont également fait l'objet de discussions. Des initiatives en termes de de sensibilisation et de coercition contre les feux de brousse et destruction des plantations par les éleveurs et leurs bêtes ont aussi été annoncées.
Prenant part aux échanges, Aziz Yatié Diomandé, opérateur économique et fils du canton, s'est engagé à apporter son expérience - acquise au Bnetd - et son appui technique à l'initiative de réorganisation spatiale et communautaire. « Je me tiens à votre disposition pour aider à améliorer les conditions de vie et de travail de nos parents. L'union et la solidarité des chefs de village du canton est un tremplin quo nous permettra d'atteindre ces objectifs », a-t-il déclaré.
La réunion à servi de cadre aux présidents des jeunes de chacun des villages du canton pour faire entériner la désignation de Vamoussa Diomandé , originaire de Kouroukoro, comme président de leur association, par les chefs de village.