Ile Maurice: Patriotisme et bienveillance

Après deux années de pandémie, de distanciation sociale, de «work from home» et de fixation de son écran du matin au soir, l'équipe de «l'express» renaît. Elle vit, elle respire. Elle se fait même des bisous pour se dire bonjour à la française. Plusieurs sont partis... voir ailleurs si l'herbe est plus verte.

Certains nous ont rejoints. D'autres encore sont toujours là comme des piliers de cette mémoire collective que raconte le beau livre de nos 60 années d'existence. Et dans tout le brouhaha de l'actualité, il y a des coeurs qui battent et des têtes qui cogitent. Sur tout - le présent, le passé et, bien sûr, l'avenir. Nous avons mis en commun nos envies, nos doutes, nos souhaits et nos peurs... et nous vous les partageons avec l'espoir que la presse écrite ait toujours de beaux jours devant elle. Bonne année à vous fidèles lecteurs...

Audrey Harelle : De l'empathie...

Que d'un coup de baguette magique, chacun puisse se retrouver dans la peau de dix autres personnes, de milieu, sexe, âge, etc. différents, pendant une journée chacune. La compréhension pourrait conduire au vrai respect. Prendre du recul aide aussi à résoudre les conflits, à relativiser. Moins de dogmes, de religion, de pensée formatée. Davantage de philosophie, d'ouverture, d'esprit - aux autres, au monde. Que l'on arrête de s'abrutir avec les réseaux «sociaux» et de perdre du temps au détriment des livres, des discussions physiques, de la réflexion.

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Que chacun réapprenne à s'ennuyer, à s'interroger, à remettre en question ses certitudes, dictées par ses parents, ses leaders, sa communauté. Les classes moyennes veulent consommer tranquilles et ne surtout pas perdre leur petit pré carré. Les pauvres sont trop occupés à essayer de survivre au quotidien. Les riches ne veulent rien changer car ils profitent du système dans lequel ils sont parfaitement installés. Or, il faudrait que l'on commence sérieusement à réfléchir à un autre système économique et politique. Il existe, en théorie... «Ni Dieu, ni maître» !

Mélissa Millien : À l'aube d'un jour meilleur

Dans mes songes, le stress s'évapore tel la rosée du matin. Notre joie de vivre éclot dès les premières lueurs de l'aube, illuminant nos horizons de possibilités infinies. Dans cette vision idyllique, les droits humains respirent à pleins poumons, la démocratie s'épanouit tel un jardin luxuriant, la transparence dissipe les ténèbres et l'amour, tel un soleil resplendissant, éclipse toute guerre et haine, permettant à la diversité de briller sans l'ombre d'une discrimination. J'aspire à un avenir où la méritocratie domine le parterre, où le travail honnête récolte les fruits de ses efforts, où ceux qui luttent trouvent enfin la lumière au bout du tunnel.

Où nos salaires ne se réduisent pas en miettes après avoir nourri l'appétit insatiable des intérêts bancaires. Où les contribuables ne sont plus les éternels dindons des décisions gouvernementales. Mes espoirs voguent vers un monde où nos jeunes chérissent le privilège de s'enraciner dans leur terre natale, sans chercher une prétendue herbe plus verte ailleurs. Et surtout, qu'on ne soit pas condamnés à attendre que nos cheveux grisonnent pour enfin accorder de la valeur à l'essentiel...

Anju Ramgulam : Prospérité et liberté

Je vous souhaite, je nous souhaite, de ne plus avoir besoin de ser sintir. De pouvoir comme Maneesh, au moins quelques fois, déguster un bon steak de stag frais et avaler quelques verres de Black. Pour ceux se lançant dans les affaires, qu'elles soient aussi florissantes que celles d'Avinash ou Lee-même ou Franklin, sans que vous n'ayez à donner de pot-de-vin ou à tremper dans des transactions glauques et sans parfum de scandale. Je nous souhaite plus de liberté d'expression, que l'on puisse écrire et dire haut et fort - avec le même nombre de décibels que le Loudspeaker - ce que nous pensons, dans les journaux, sur les réseaux sociaux, sans finir aux Casernes centrales. Qu'il y ait moins d'accidents, que l'on soit enfin plus prudent.

Que ceux englués dans la drogue puissent remonter la pente. Que les femmes battues puissent sortir de l'infernale spirale. Si élections il y a, que nous nous exprimions avec notre tête, sans nous laisser influencer par les billets de ceux qui veulent acheter notre conscience ou notre âme. Que tout se passe dans l'ordre et le calme, en espérant une absence de magouilles qui entacheraient l'exercice et mettrait notre démocratie à mal.P.S : Pa tro bwar pou pa fini dan kanal.

Karen Walter : Justice et harmonie

Que chaque enfant puisse manger à sa faim. Qu'avec le revenu minimum garanti, ceux ki pé ris diab par laké ne travaillent plus aujourd'hui pour manger hier. Que les banques cessent de surcharger ceux qui aspirent à un premier logement et/ou terrain. Que notre système éducatif ne favorise plus les passe-droits. Que les 6 200 collégiens de l'Extended Programme se retrouvent sur la voie de la réussite.

Que leurs talents et savoir-faire soient reconnus et orientés vers des domaines où ils peuvent exceller pour diversifier notre force de travail, surtout dans la fonction publique san get figir ek kast. Que l'eau, ressource vitale, soit gérée avec équité, évitant des privilèges injustes et que nous suivions l'exemple de nos concitoyens rodriguais contre le gaspillage de chaque goutte d'eau. Que le gouvernement planifie le captage systématique de l'eau de pluie.

Que les Agaléens, trop longtemps oubliés, obtiennent les mêmes opportunités et services, sans traverser l'océan. Que la police cible les véritables barons de la drogue et que la lutte anticorruption et contre l'enrichissement indécent soit la priorité de la FCC... Que ceux qui transforment le Parlement en cirque ou en cour du roi Pétaud s'inscrivent plutôt à la Mauritius Film Development Corporation ou pour une carte de planteur. Que les groupuscules sectaires, qui allument le feu communal avec des messages haineux et racistes, voient leur rol tegn à jamais. Que chacun se montre respectueux de notre environnement pour assurer un avenir durable à tous. Enfin, que cette année soit marquée par l'harmonie, la justice et la solidarité pour notre belle île.

Aline Groëme-Harmon : Rêve et réalité

Que c'est bon de rêver le 1er janvier. Dans cet état où l'esprit est un peu engourdi, on voit un porte-monnaie rebondi. Non, il n'a pas été battu à plate couture par une cascade d'augmentations de prix, après le versement du nouveau revenu minimum et de la compensation salariale. À côté du porte-monnaie, un agenda, rempli à ras bord de dates de concerts. De brutales intrusions, comme au Gran Konser à la Citadelle, on n'en verra plus. Nous avons guéri du traumatisme. Les restrictions imposées aux organisateurs de concerts sont levées.

Tout comme a été rayée cette clause des concours et autres manifestations organisées par le ministère des Arts et du patrimoine culturel qui stipule que les oeuvres à caractère politique et/ou subversif seront refusées. De quoi laisser libre cours à la critique artistique en temps de campagne électorale, au lieu des sempiternelles opérations labous dou quand ce n'est pas zet labou, sur fond de calculs communaux infects. Pak, pak, pak. Le tintamarre des pétarades nous ramène à la réalité de 2024. Et ses vilains airs de 2023. Que souhaiter de plus que de kontign révé kamarad!

Yasin Denmamode : Égalité et dignité

Je souhaite voir les Mauriciens heureux, vivant dans un pays où les institutions sont indépendantes ; où les droits au respect de la vie privée et à la liberté d'expression sont respectés ; où le combat contre la drogue est réel et ne se résume pas à des slogans creux ; où le Parlement est un lieu de débats sérieux ; où les journalistes peuvent exercer leur métier d'informer librement ; où les courses pour les denrées de base ne coûtent pas un bras, et où tous les enfants ont accès à une éducation de qualité et respectueuse de leur dignité. Je souhaite aussi que la communauté LGBTQAI +, qui a connu une victoire avec la dépénalisation de la sodomie entre hommes adultes consentants, voit ses droits pleinement reconnus et respectés dans d'autres domaines de la vie quotidienne...

Marie Claire Lassémillante : Espérance et lumière

Que nous soyons des musiciens d'un orchestre, jouant chaque jour une nouvelle partition sous le bâton de notre chef, pour produire une belle symphonie dans l'harmonie... Que notre force soit notre résilience et notre synergie pour donner de l'espérance dans un pays où l'avenir paraît sombre et où s'installe la peur. Dans ce défi... qui sera quotidien en 2024, mettons de côté notre ego, parfois démesuré ; apprenons les uns des autres et soyons solidaires face à l'adversité pour offrir à nos lecteurs une vision complète de l'actualité ; aspirons à être sel de la terre dans notre pays en transition, qui a besoin de réconfort et d'unité. Soyons des témoinsjoyeux et inspirants pour la jeune génération, qui désespère et songe à s'en aller, parce qu'au bout du plus sombre tunnel, la lumière jaillit toujours sur un monde meilleur que nous aidons à construire chaque jour...

Subash Gobine : Paix sociale et fair-play

L'année 2023 se termine dans un climat de fortes controverses politiques. Le pays semble déjà bien engagé dans une vigoureuse campagne devant déboucher sur des élections générales. On constate déjà que le ton employé par des acteurs politiques pourrait créer un climat de tension pouvant occasionner des échanges fort musclés dans les semaines et les mois à venir.

L'utilisation outrancière de moyens nouveaux, dont les médias sociaux incontrôlables et une MBC newlook dotée d'une puissance de feu foudroyante, pourrait engendrer un type de campagne électorale qui serait tout à fait bouleversant pour les moeurs politiques du pays. Je souhaite que les grands principes de bon voisinage et de fair-play ne soient pas contrariés dans les grands événements politiques qui verront des élections générales, avant ou après la dissolution du Parlement en novembre 2024.

Brinda Venkaya : Quête d'équilibre

Petits, nous souhaitions recevoir des cadeaux matériels. Avec le temps, ces envies perdurent et sont légitimes car notre renard nous susurre toujours à l'oreille et notre rose égaye encore nos rêves d'enfant, sur notre planète intérieure et intimiste. Cependant, dans notre vie extérieure, la liste de nos envies a changé et s'y inscrivent désormais des besoins immatériels : la santé, plus de temps précieux passé avec nos proches, un nouveau sens ou le recalibrage de notre parcours professionnel, et la tranquillité d'esprit.

Mon voeu le plus cher est que nous puissions tous (re)trouver les outils pour avancer, les leviers pour ne pas baisser les bras, un équilibre du coeur et de l'âme pour passer outre les petites mesquineries et les grands coups de couteau dans le dos. Loin d'être une revendication égocentrique, la quête est plutôt de se retrouver, de maintenir notre cap et de chérir ces petites madeleines qui nous rendent heureux. Repérer l'indicible en fait et le préserver...

Marie-Annick Savripène : Droit de vote à la diaspora

En cette année 2024, qui sera sans doute pré-électorale, voire électorale, je souhaite que la diaspora mauricienne puisse enfin obtenir le droit de vote au même titre que tous ces étrangers des pays du Commonwealth qui votent chez nous. Et que mes compatriotes, qui seront appelés aux urnes, ne vendent pas leur âme au plus offrant et rejettent les appels à la violence communautariste. Laissez-moi à mes rêves...

Jean-Pierre Furcy : Haro sur l'autocratie

Un Parlement qui ne fonctionne plus de façon démocratique, un gouvernement de plus en plus autocratique qui conduit lentement le pays vers une dictature ; des institutions gangrenées par les ingérences de politiciens au pouvoir ; la drogue qui s'infiltre partout, même chez les chauffeurs du transport public. Bref, le pays est déjà dans l'abîme. Mon souhait pour 2024, c'est que cesse cette descente aux enfers.

Selvanee Vencatareddy-Nursingen : Dessiner de nouveaux rêves

En cette période magique, je souhaite que la douceur de Noël continue à illuminer nos coeurs et à apporter la chaleur de l'amour dans nos foyers, avec des moments complices de rires partagés et de souvenirs inoubliables. Puissiez-vous ressentir la magie de la saison et chérir chaque instant en famille. Que le Nouvel an soit une toile blanche où se dessineront de nouveaux rêves et de belles opportunités. Que les souhaits non réalisés de l'année passée deviennent des objectifs à atteindre ensemble, renforçant ainsi nos liens familiaux. Que la paix, la santé et l'amour soient nos compagnons constants tout au long de cette nouvelle année qui débute.

Narain Jasodanand : La vérité sur Agaléga

Je souhaite que l'économie de Maurice n'ait plus à dépendre de revenus précaires, comme la vente de nos terres, de nos singes, de nos oiseaux, du bois de santal, de la destruction de notre nature et des terres agricoles, d'investissements qui ne font que passer dans l'offshore en enrichissant une poignée de gens ; que l'on fasse travailler nos jeunes au lieu de les laisser vivre de consommation et de vente de drogue. Enfin, que l'on nous dise la vérité sur Agaléga. Bref, que le prochain gouvernement, peu importe lequel, soit plus patriotique et pense aux Mauriciens avant tout.

Sunil Oodunt : Rassurer sur la pension

C'était choquant d'apprendre du ministre des Finances que la Contribution sociale généralisée (CSG), qui a remplacé le National Pensions Fund (NPF) ne dispose que de quelques milliers de roupies. Si certains ne réalisent pas encore ce qui s'est passé avec leurs contributions, d'abord au NPF et maintenant à la CSG, aujourd'hui, les travailleurs du privé sont dans l'expectative. Bénéficieront-ils d'une pension à leur retraite ? Question jusqu'ici restée sans réponse. Souhaitons que le Grand argentier rassure ces milliers des travailleurs au plus vite.

Casimir Stewelderson : Être et rester vrai

Déposer ce masque que vous portez pour mieux vous intégrer ou pour inventer votre vie. Restez-vous mêmes ; vous êtes bien mieux ainsi. Tentez cette expérience en 2024. Le reste suivra.

Reshma Gulbul-Nathoo : Réimaginons l'éducation

Puissions-nous mettre les enfants au coeur de nos préoccupations, abandonnant l'hypocrisie pour une action sincère. Que chaque enfant ait accès à une éducation de qualité, qui ne se limite pas aux salles de classe, mais s'étend à la vie quotidienne, favorisant la curiosité, la créativité et le respect mutuel. Que ses droits soient sacrés, sa protection inébranlable. Mettons fin à toute forme d'abus - physique, émotionnel ou psychologique.

Engageons-nous à créer un environnement où chaque enfant se sente en sécurité, aimé et écouté, à être les gardiens déterminés de son bonheur et son innocence. Que chaque décision que nous prenons reflète notre engagement dans un avenir où chaque enfant pourra grandir sans entraves, réaliser son potentiel et contribuer positivement à notre monde. Que l'éducation des enfants ne soit pas simplement un objectif, mais une réalité ancrée dans nos valeurs et nos actions.

Villen Anganan : Pas de vote lié à l'argent

La nouvelle année sera cruciale car elle déterminera le choix de nos prochains gouvernants. En tant que peuple, cela nous impose des devoirs, mais aussi des responsabilités. Au fil des mois, voire des années, on assiste impuissants à un verrouillage des institutions clés du pays et un rétrécissement de l'espace démocratique, la cerise sur le gâteau étant la création de la Financial Crimes Commission...

Son avènement, tout comme le redécoupage électoral et le réenregistrement des cartes SIM ne sont pas dépourvus d'arrière-pensées politiques. Je ne peux que souhaiter un réveil populaire en 2024 ; que l'alternance politique, peu importe les princes appelés à gouverner, soit respectée, et que le vote d'un électeur ne soit pas tributaire de l'argent. Car d'autres valeurs comme l'honnêteté, l'intégrité et l'éthique sont à chérir dans notre société et méritent de s'inscrire dans un nouveau contrat social avec le peuple...

Razeenah Kurreemun : Stop aux inégalités

Motaz Azaiza et Samar Abu Elouf ont émergé comme des héros du génocide à Gaza. Mohammad Abu Hasira figure parmi la centaine de journalistes tués depuis octobre 2023 sous les frappes israéliennes. En mai 2022, en l'absence d'une attaque du Hamas, les forces israéliennes avaient tué Shireen Abu Akhleh, qui réalisait un reportage à Jénine, utilisant une «lethal force without justification», avait conclu l'enquête de l'ONU. On salue les journalistes qui dénoncent l'occupation russe en Ukraine comme des héros - ils le méritent -, mais on a assisté en silence à l'assassinat de journalistes palestiniens par Israël. Cela rappelle George Orwell, qui écrivait dans Animal Farm : «All animals are equal, but some animals are more equal than others.» D'autant plus que les Palestiniens sont qualifiés de «human animals». Je souhaite donc, pour 2024, que cesse l'hypocrisie ; que les droits humains de tous soient respectés, et que la liberté de rapporter la vérité sans être tué appartienne à tout journaliste, et pas seulement à ceux qui servent les intérêts de certains dirigeants politiques.

Hansa Nancoo : Préserver notre mère Nature

Mon premier voeu est que chacun prenne conscience de l'importance de notre Nature - Terre et Mer - et de les préserver car elles sont uniques et fragiles. Avec les effets déjà perceptibles du changement climatique, notre île en ressent déjà les conséquences. Sinon, je souhaite que l'harmonie sociale perdure dans notre pays multiculturel et je lance un appel pressant aux usagers de la route : restez prudents. À quoi bon rouler à 100 à l'heure si cela doit entraîner des familles déchirées, meurtries par le malheur...

Touria Prayag : Ending opacity and impunity

My hope for Mauritius is that the New Year sees more men and women standing up and making their voices heard when they see their rights being eroded, their democracy threatened, and their institutions reduced to branches of the Executive. That the checks and balances are re-established and that those paid to safeguard our democracy remember what their role is. I hope to see an end to opacity and impunity for those involved in drugs, corruption, or both. That fewer children die of the scourge of drugs and fewer family tragedies are afflicted. On a more global level, I hope to see the end of the genocide and apartheid in Palestine.

Patrick Saint Pierre : Paix et réconciliation

Que la paix règne dans chaque famille mauricienne. Que ceux qui ne se parlent pas mettent de côté leurs différends pour se réconcilier. Mon souhait est que chaque famille ait de quoi manger et que la joie soit dans le coeur de chaque individu. Qu'il y ait moins de souffrances dans le monde. Que l'amour et la paix règnent.

Shelly Carpayen : Protégeons nos enfants

Je formule le voeu ardent que 2024 marque un tournant décisif dans la protection des enfants. Que les sombres récits de crimes et de maltraitances, révélés au grand jour au Parlement et dans les médias, déclenchent une prise de conscience collective. Que ces témoignages servent de leçon et mettent fin à la culture du déni en incitant à des actions concrètes pour sauvegarder l'innocence des plus vulnérables, les enfants. Que notre système éducatif soit inclusif, accueillant chaque enfant avec compassion et équité. Que le gouvernement réoriente ses priorités financières vers l'éducation, cessant de dilapider des ressources dans des projets inutiles. Puissions-nous, ensemble, construire un avenir où chaque enfant est protégé, éduqué, et épanoui, éradiquant ainsi les ombres du passé pour laisser place à une lueur d'espoir et de progrès...

Shivanee Runghen : Zéro tolérance de la violence

Que notre île nage dans une mer de prospérité, d'harmonie et de renouveau. Que chaque Mauricien ressente la bienveillance réciproque et que nos différences contribuent à l'harmonie de notre unité. Que l'éducation, la santé et le respect de l'environnement deviennent les piliers indéfectibles de notre société. Puissent les éclats de rire résonner dans nos rues et les succès individuels tisser la trame d'une réussite nationale, dissipant les ombres de l'inégalité et de l'indifférence.

Je souhaite des routes plus sûres avec moins de morts, moins de violences, à l'égard des femmes et des vieux, une lutte antidrogue inébranlable. Ensemble, écrivons une nouvelle page d'histoire où l'équité et la justice illuminent le chemin vers un avenir de progrès, de solidarité et de réussite collective pour notre île bien-aimée.

Beekash Roopun : Vivre sans peur

Mon souhait pour 2024 est la paix dans le monde et qu'on arrête toutes les guerres, que chacun puisse profiter d'une vie paisible avec une pensée spéciale pour tous ces innocents qui souffre de la faim, qui ont perdu - maison, famille, etc. Je souhaite un monde où il fait bon vivre sans la peur sur le visage des humains, et le bonheur et la paix dans nos familles.

Anenden Camatchee : Solidarité collective

Nous sommes une équipe où chacun avec son charisme et ses compétences contribue à réaliser notre produit. Que cette nouvelle année nous apporte la santé, la réussite et la réalisation de tous les projets.

Thierry Élysée : Des défis à relever

Avec l'annonce de l'augmentation salariale, certains seront satisfaits, d'autres auront besoin de pez néné bwar délwil. Pour ceux qui cherchent toujours l'or bleu, ayez de la patience. Une nouvelle année voit le jour. Je ne souhaite pas voir une répétition de 2023, mais une amélioration. Pour que la vie soit meilleure, nous devons tous manz ar li.

Vashish Sookrah : Mieux-être financier

Mon voeu pour 2024 est que les Mauriciens puissent sortir la tête hors de l'eau avec l'inflation et la baisse du pouvoir d'achat. Que même ceux qui touchent un salaire minimum puissent faire plaisir à leurs enfants et pouvoir apprécier un bon manzé. Ou s'acheter de beaux vêtements. Quand l'on sait que beaucoup travaillent le matin pour manger le soir, mon souhait est que tous arrivent à vivre mieux financièrement pour s'épanouir et se sentir bien dans leur peau...

Lindsay Prosper : Que cesse l'incivisme

Mon souhait est que le Mauricien cesse de considérer la rue comme une poubelle. Un bel environnement se respecte et ce n'est pas seulement au gouvernement ou à la municipalité de garder mon endroit propre. Vous dépensez des millions pour les fêtes et conduisez des voitures dernier cri, c'est votre droit, mais quid des ordures à votre porte. Où vont les touristes pour dépenser tout leur argent? Comme par hasard, dans des endroits où la propreté est de rigueur. C'est pour cela qu'investir dans des opérations susceptibles de garder un endroit salubre est sans doute un des meilleurs investissements qu'un individu ou qu'un pays puisse faire. Mon plus grand bonheur et plaisir, c'est de voir dans l'environnement où j'habite des poubelles pour les ordures mais surtout, que la rue qui passe devant chez moi soit propre.

Laetitia Melidor : Conscience et responsabilité

Euphémisme peut-être, mais mon voeu pour 2024 est que le peuple se souvienne... de ce que nous sommes -des hommes et des femmes qui ont, seuls, construit l'île Maurice d'aujourd'hui... Nous ne sommes pas des assistés, mais un peuple travailleur et fier ; là réside notre responsabilité envers notre pays. Mon souhait est également que nos dirigeants - qu'ils soient politiques ou capitaines d'industrie du privé - n'abusent pas du courage des travailleurs. Éveillez vos consciences - réaliser des millions, voire des milliards, de profits (historiques), alors que certains travailleurs peinent à joindre les deux bouts - est une honte ! Les secteurs tant privé que public se doivent, au-delà des paroles, d'appliquer la méritocratie et encourager les Mauriciens à servir leur pays moyennant une rémunération juste... Sinon... l'hospitalité mauricienne telle que nous la connaissons sera perdue !

Vilorsha Armoogum : Croquer la vie à pleines dents

Au début de ce tout nouveau chapitre, je vous souhaite plein de joies intenses et beaucoup de bonheur. Que de nombreux sourires viennent chasser la tristesse. Que l'audace vous aide à réaliser tous vos projets. Que la confiance dissipe tous vos doutes. Que la gourmandise vous permette de croquer la vie à pleines dents et que la générosité n'apporte que du bonheur chaque jour. Que le bonheur vous aide à avancer et à atteindre vos objectifs fixés.

Lovina Sophie : De belles histoires à écrire

Ouvrons ce nouveau chapitre vers un avenir prometteur et rempli d'opportunités. Que cette année soit le théâtre de belles histoires à écrire, de rêves à concrétiser et d'émotions à partager. Mes voeux les plus chaleureux pour une année merveilleuse à vous.

Olivia Edouard : Positivité et engagement

Mon souhait est que 2024 se distingue des trois dernières années marquées par des crises et des conflits, avec des événements plus positifs. Je souhaite un monde plus harmonieux, solidaire et conscient de l'environnement suscitant des actions individuelles et collectives concrètes pour contrer les effets du changement climatique et soutenir ceux qui en souffrent le plus. Retenons les leçons du passé et orientons-nous vers un avenir meilleur.

Vashish Nuckchhed : Une société équilibrée

J'avais souhaité pour 2023 moins de conflits et de souffrances, mais la réalité a vite écrasé mes fantasmes d'une humanité bienveillante. Pour 2024, j'exprime un désir de bonheur pour chacun, avec des mesures significatives pour soutenir la classe moyenne, souvent la plus touchée par les taux d'intérêt et la spirale des prix des produits de première nécessité. Sinon, je souhaite que viennent des mesures draconiennes pour contrer les effets du changement climatique à Maurice et responsabiliser chacun dans la préservation de l'environnement. Enfin, j'insiste sur la nécessité de personnes compétentes et indépendantes dans les institutions, avec la transparence comme élément clé. J'encourage les conseillers des collectivités locales à jouer pleinement leur rôle, en évitant d'être influencés par des considérations politiques.

Kavina Ramasawmy-Bandhoo : Petits bonheurs

Alors que la nouvelle année commence, je souhaite que chaque jour soit tissé de paix et illuminé de petits bonheurs. Que tous nos voeux se réalisent, que le bonheur accompagne chacun de nos pas dans cette aventure commune.

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