Congo-Brazzaville: Lutte contre la corruption - Le Congo sollicite le soutien des partenaires onusiens

L'Etat congolais, au cours des dernières années, a renforcé le cadre institutionnel de lutte contre la corruption et impulsé la culture de résultat... Ces réformes de la gouvernance publique nécessitent l'accompagnement des organisations internationales et des partenaires, a plaidé le ministre du Contrôle d'État, de la Qualité du service public et de la Lutte contre les antivaleurs, Jean-Rosaire Ibara.

Le ministre congolais s'exprimait à l'occasion de la dixième Conférence des États parties à la Convention des Nations unies contre la corruption (CoSP10), qui s'est tenue du 11 au 15 décembre, à Atlanta, États-Unis. Il a exposé les actions menées par le gouvernement pour éliminer le fléau de la corruption qui affecte l'ensemble de la société.

Parmi les initiatives engagées, le ministre a cité l'impulsion de la culture du risque au sein de l'administration publique ; la dotation de celle-ci d'un cadre de référence d'exercice du contrôle administratif; la mise en place d'un dispositif de contrôle de gestion prenant en compte le pilotage de la rentabilité financière de l'action publique et le contrôle budgétaire; l'initiation d'une démarche qualité dans l'administration publique; l'opérationnalisation de la gestion axée sur les résultats ; et l'institution d'une politique nationale de lutte contre les antivaleurs.

Un premier pas a été franchi dans la reprise de la coopération avec des institutions onusiennes. « L'atteinte de ces nobles missions ne peut se réaliser sans l'accompagnement des organisations internationales et des partenaires oeuvrant dans ce cadre. Aussi, dès notre arrivée à la tête de ce nouveau ministère aux défis colossaux, l'une des premières missions était de réactiver la coopération entre le Congo et l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (l'ONUDC), après une longue période d'hibernation de près d'une dizaine d'années », a déclaré le ministre.

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Cette reprise de la coopération avec l'ONUDC a permis de renforcer les capacités des structures publiques de l'Etat telles que la Commission nationale de transparence et de responsabilité dans la gestion des finances publiques et la Haute autorité de lutte contre la corruption. En outre, le Congo a bénéficié des sessions de formations en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, à l'endroit des acteurs du personnel de la justice et de l'Agence nationale des investigations financières.

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