La sous-station implantée au site PMKO, dans la commune de Bipemba (Mbuji-Mayi), est désormais alimentée en énergie électrique. D'une puissance de 3 mégawatts, celle-ci est soutirée de la centrale hydroélectrique de Tubi Tubidi, exploitée par la Société Anhui d'investissement minier (SACIM).
Les premières ampoules, qui servent d'essai, ont été allumées depuis environ deux semaines par les Responsables de la Société nationale d'électricité (SNEL).
Après une année de travail, la ligne de transport électrique Tshibue-Boya-Katende-Mbuji-Mayi-Kabeya-Kamwanga est déjà alimentée, grâce à l'expertise des ingénieurs de la Société nationale d'électricité.
Cette énergie électrique provient de la centrale hydroélectrique de Tubi Tubidi, construite par la Société Anhui d'investissement minier, qui exploite le diamant dans la localité de Boya, territoire de Miabi.
Les essais sont en cours depuis environ deux semaines, et les ampoules éclairent la sous-station de Bipemba à Mbuji-Mayi.
Dans le protocole d'accord signé avec le gouvernement provincial, la SACIM avait prévu de construire un barrage d'une puissance de 12 mégawatts, dont 4 devraient être cédés au gouvernement provincial.
Des sources proches de la SNEL indiquent que la sous-station de Miabi est déjà alimentée. Celle de Kabeya-Kamwanga sera mise sous-tension dans quelques heures.
Dans quelques semaines, la sous-station implantée à Mbuji-Mayi va distribuer l'énergie électrique sur la ville, en commençant par la commune de Bipemba.
Plusieurs observateurs estiment que la mise en service de ces sous-stations va booster l'économie locale et résoudre les difficultés liées au manque d'énergie électrique.
Une seule centrale hydroélectrique
Le Kasaï-Oriental ne compte que le seul barrage hydro électrique construit à Tshiala, mis en service depuis 1933 sur la rivière Lubilanji dans le territoire de Katanda.
Cette centrale est gérée par l'entreprise Energie du Kasaï (Enerka), une filiale de la Société minière de Bakwanga (MIBA).
Elle avait été créée par la MIBA, dans le but de fournir de l'énergie électrique pour la production du diamant au polygone minier.
Il y a plus de 20 ans, sa puissance installée s'élevait à 18 mégawatts. Depuis quelques années, cette centrale ne produisait que 3,2 mégawatts ; donc une puissance faible étant donné que le polygone de la MIBA à lui seul a besoin de 2,5 mégawatts pour fonctionner.