Dans l'urgence à Manakara, la région Fitovinagny a résonné hier d'une réunion critique pour anticiper le passage dévastateur du cyclone Alvaro. Cette rencontre n'était pas faite de simples discussions, mais a vu l'activation immédiate d'une stratégie vitale.
Cinquante refuges ont été préparés dans le district de Manakara pour accueillir les sinistrés parmi lesquels se trouveront certainement les petits pêcheurs, exposés à cette menace imminente. Ces villages côtiers, forteresses fragiles des petits pêcheurs, sont sur le qui-vive. Les vagues menaçantes d'Alvaro les obligent à suspendre leurs activités, et leurs moyens de subsistance.
Un centre opérationnel a été érigé en parallèle, une tour de contrôle pour consigner et gérer les informations vitales sur les ravages attendus. Selon les autorités, chaque détail des dommages causés par la furie du cyclone est méticuleusement enregistré. Dans cette course contre la montre et la nature, la communauté des petits pêcheurs se tient en équilibre précaire. Mais derrière l'obscurité des nuages menaçants, une lueur d'espoir persiste : celle d'une solidarité inébranlable prête à affronter ensemble l'adversité.
