Malgré les efforts fournis çà et là par l'Etat du Sénégal et ses partenaires, la santé de la mère et de l'enfant reste toujours une question de santé publique. La présidente de la Commission Santé à l'Assemblée nationale, qui présidait, le lundi 1er janvier dernier, la traditionnelle cérémonie de subvention au premier bébé de l'année et ses parents, édition 2024, une initiative qu'elle entreprend depuis une décennie, a encore une fois soulevé cette question.
Mme Awa Guèye a, pour ce fait, invité son gouvernement à accorder une vigilance particulière à cette question. Mieux elle appelle les autorités à porter un coup de projecteur sur cette couche vulnérable qui est la petite enfance, mais surtout à prendre en charge la santé de la mère et de l'enfant. Une occasion également pour la présidente de la Commission Santé du parlement de demander à l'État d'anticiper davantage sur le fléau de la mortalité maternelle, celle des enfants de 0 à 5 ans et la morbidité qui continue encore de faire des ravages partout sur le territoire national.
Sans pour autant mettre en touche la problématique de la malnutrition dans notre pays, l'ex-première vice-présidente de l'Assemblée nationale craint que ces déficits en santé continuent de provoquer de nouveaux ravages sur le territoire, surtout dans les zones décentralisées où le désenclavement et le manque d'infrastructures, de plateaux techniques élevé et de médicaments sont parfois source des nombreux cas de décès enregistrés chaque année au sein des communautés.