Le juge a déclaré irrecevable le recours en annulation du décret de nomination des nouveau membres de la commission électorale nationale autonome (CENA) introduit par l'expert électoral Ndiaga Sylla. Une décision très désapprouvée par le président du cabinet CEELECT, qui dans la foulée annonce le dépôt d'un pourvoi en cassation.
« La décision de la Cour suprême n'est pas fondée en droit. Si les citoyens et les partis politiques n'ont plus le droit d'attaquer un décret qui fait grief, l'on n'est plus dans une république. Nous allons introduire un pourvoi en cassation », conteste Ndiaga Sylla.
L'expert électoral n'a pas manqué d'admonester les partis de l'opposition qui se sont rétropédalés 24h avant l'audience devant la chambre de la cour suprême sur cette affaire. « Dans ce pays, quand l'illégalité n'arrange pas, les gens crient, dénoncent. Quand l'illégalité arrange, ce n'est pas grave, la fin justifie les moyens », fulmine-t-il.
Avant de précisé par rapport à sa démarche que, « C'est un combat de principe pour l'Etat de droit et la démocratie. Pour certains, au début, c'était un combat de principe. Maintenant, c'est un combat d'intérêt... », conclut-il.