La journée mondiale du braille se célèbre le 4 janvier. À la faveur de cette célébration, en faveur des personnes aveugles, la commission des droits de l'homme du Cameroun (Cdhc), dit être préoccupée par « Les attitudes négatives de certains parents qui, par honte du handicap de leurs enfants, refusent de les inscrire à l'école ou abandonnent l'encadrement scolaire et social de leurs enfants aveugles à des centres privés d'accueil et de formation spécialisés, sans le moindre suivi»; « le faible taux d'enseignants spécialisés et qualifiés dans les écoles publiques inclusives»; « le manque de manuels scolaires et de documents officiels en braille»; « la faible prise en compte de signalisations en braille et sous des formats faciles à lire et à comprendre dans les espaces bâtis et/ou ouverts au public, ainsi que sur les produits de consommation, y compris les produits pharmaceutiques», regrette la Cdhc dans une déclaration rendue publique.
Si la Cdhc se félicite des avancées des pouvoirs publics, la commission «recommande aux ministères de l'Éducation de base, des Enseignements secondaires et de l'Enseignement supérieur ainsi qu'aux centres de formation professionnelle d'inscrire l'apprentissage du braille comme matière optionnelle dans les programmes scolaires».
Au ministère de la Santé publique et organisations de la société civile, la Cdhc recommande, «d'accentuer la sensibilisation des parents sur l'importance de la santé oculaire de leurs enfants».