Le greffe de la Cour Constitutionnelle a affirmé, mercredi 3 janvier, avoir reçu deux requêtes en contestation des résultats provisoires de la présidentielle 2023.
Selon ces résultats proclamés le 31 décembre par la CENI, le président sortant Félix Tshisekedi a obtenu 73,34%, suivi de Moïse Katumbi (18,08%) et Martin Fayulu (5,33%).
La première requête émane du candidat malheureux à la présidentielle du 20 décembre dernier, Theodore Ngoy qui conteste l'élection de Félix Tshisekedi pour nombreuses irrégularités.
Il a ainsi sollicité l'annulation du scrutin du 20 décembre dernier.
Devant la presse, il a demandé en même temps au président sortant de rassembler toute la classe politique.
La seconde requête est celle de David Eche Mpala qui remet également en cause la réélection de Félix Tshisekedi.
La Cour constitutionnelle a 10 jours dès sa saisine pour statuer sur le contentieux des résultats du scrutin présidentiel contesté.
En 2006, Jean-Pierre Bemba alors candidat malheureux à la présidentielle avait juridiquement contesté l'élection de Joseph Kabila devant l'ancienne Cour suprême de justice.
Un contentieux qui s'était soldé par une violence armée quelques jours après à Kinshasa.
Alors qu'en 2011, le feu opposant Etienne Tshisekedi avait contesté la réélection de Joseph Kabila.
Et, en En 2018, ça été le tour du candidat malheureux Martin Fayulu de boycotter la victoire de Félix Tshisekedi.
En dépit de toutes ces contestations, aucune élection présidentielle n'a été annulée au niveau de la Haute cour depuis 2006.