Madagascar: Un sérieux risque d'escalade en perspective

C'est vers le Moyen-Orient que les yeux de la communauté internationale sont tournés aujourd'hui avec la mort du n°2 du Hamas et de plusieurs cadres du mouvement à Beyrouth dans un attentat et avec une véritable hécatombe provoquée par l'explosion de deux bombes lors d'une cérémonie en Iran en hommage au général iranien Qassem Soleimani, décédé lui aussi dans une attaque de drone, il y a quatre ans.

La survenue de ces deux événements, même si on ne sait pas s'ils sont liés, accroît la tension qui règne dans cette région et fait craindre un embrasement général et ne permet pas d'entrevoir une désescalade du conflit entre Israël et tous les voisins qui l'entourent.

Un sérieux risque d'escalade en perspective

La guerre entreprise par Israël contre le Hamas entre maintenant dans sa cinquième semaine et les dirigeants de l'État hébreu ont juré de n'arrêter les hostilités qu'après avoir éliminé les dirigeants de ce mouvement. Leur détermination est sans faille et malgré les 13.000 morts qu'elle a engendrés dans la population civile, ils poursuivent leur objectif sans état d'âme.

Une partie des otages emmenés à Gaza après le raid meurtrier des terroristes le 7 octobre a été libérée, mais les autres sont toujours aux mains des combattants du Hamas. Ces derniers sont soutenus par le Hezbollah libanais et l'Iran. Israël était prêt à ouvrir un second front à sa frontière avec le Liban, mais il en avait été dissuadé par les Américains.

Ses services de renseignements ont cependant été très actifs et ils ont localisé Saleh Al Arouri, le numéro deux du Hamas lors de son déplacement à Beyrouth et ils n'ont pas hésité à agir. Ils l'ont fait sans prévenir leurs alliés américains. Les propos du dirigeant du Hezbollah ont été très durs et ce dernier a promis une réaction à la mesure de cette action menée par les Israéliens. L'Etat hébreu se dit prêt à faire face à toutes les situations. Un jour après, c'est à Téhéran qu'a eu lieu un attentat extrêmement meurtrier lors d'une cérémonie en hommage au général Qassem Soleimani, décédé il y a quatre ans dans l'explosion d'un missile lancé par un drone.

Cette action, bien qu'elle n'ait pas été revendiquée, a été mise sur le compte des Israéliens. L'attentat qui a eu lieu hier a fait plusieurs dizaines de morts et des centaines de blessés. Les observateurs n'avancent aucune explication pour le moment sur l'identité de ses auteurs car il est difficile de cerner leur mobile. Les condamnations sont unanimes, mais les craintes de voir une escalade de la tension sont réelles. La diplomatie va jouer un rôle essentiel dans les jours à venir.

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