Madagascar: Crise israélo-palestinienne - Madagascar veut un cessez-le-feu humanitaire immédiat

La crise israélo-palestinienne continue de tenir la communauté internationale en suspens, provoquant des réunions d'urgence des pays membres des Nations Unies.

L'Assemblée générale de l'ONU a adopté une résolution le 12 décembre 2023, exigeant un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza, ainsi que la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages.

Madagascar, parmi les 153 pays votants pour, a soutenu cette mesure visant à mettre fin aux hostilités. L'adoption de cette résolution intervient malgré les 10 votes contre, dont ceux des États-Unis, et 23 abstentions, dont l'Allemagne. Bien que cette résolution ne soit pas juridiquement contraignante, elle représente une manifestation significative de la détermination collective des membres de l'ONU à résoudre une crise d'importance capitale.

Normes juridiques

Outre le cessez-le-feu, la résolution insiste sur la libération immédiate et inconditionnelle des otages, ainsi que la garantie de l'accès humanitaire. Elle réitère également l'appel à toutes les parties pour qu'elles respectent leurs obligations en vertu du droit international, y compris le droit international humanitaire, particulièrement en ce qui concerne la protection des civils.

Bien que ces résolutions ne soient pas légalement contraignantes, elles ont un poids moral considérable, contribuant à établir des cadres et normes juridiques clés. Plus de 60 instruments relatifs aux droits de l'homme, issus de la Déclaration universelle des droits de l'homme, découlent de ces résolutions, soulignant ainsi leur impact sur le régime international des droits de l'homme.

Groupe terroriste

Cependant, la situation sur le terrain à Gaza ne montre aucun signe d'apaisement. Deux amendements proposés, par les Etats-Unis et l'Autriche, au texte ont été rejetés lors de votes séparés. Selon le service de presse des Nations Unies, l'amendement proposé par l'Autriche, rejeté avec 89 votes pour, 61 contre et 20 abstentions, insérait l'expression « détenus par le Hamas et d'autres groupes » en relation avec les otages toujours détenus par des militants palestiniens à Gaza, ainsi que le mot « immédiat » en référence à la garantie de l'accès humanitaire.

L'amendement américain, quant à lui, rejeté avec 84 votes pour, 62 contre et 25 abstentions, reflétait son point de discorde persistant concernant le Hamas, qu'il désigne comme groupe terroriste, appelant à l'insertion d'un libellé « sans équivoque » rejetant et condamnant « les odieuses attaques terroristes du Hamas qui ont eu lieu en Israël à partir du 7 octobre 2023 et la prise d'otages » comme premier paragraphe du dispositif.

AllAfrica publie environ 500 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.