Du 13 Janvier au 11 Février 2024, les 24 équipes qualifiées pour la CAN 2023, se retrouvent en Côte d'Ivoire, pour la phase finale de la fête du football africain. Pour cette fête baptisée « la CAN de l'hospitalité », le Comité d'organisation annonce plus de deux millions de visiteurs. Le gouvernement ivoirien a mis les petits plats dans les grands pour accueillir les « festivaliers ».
Non seulement sur le plan infrastructurel avec le stade Alassane Ouattara d'Ebimpé dans la commune d'Anyama, le Stade Félix Houphouët Boigny d'Abidjan- Plateau, le Stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro, le Stade de la Paix de Bouaké, le Stade Amadou Gon Coulibaly de Korhogo et le Stade Laurent Pokou de San Pedro. Mais aussi, les infrastructures routières et aéroportuaires pour faciliter davantage la mobilité entre les villes d'accueils. Coûts des investissements, plus de 500 milliards de F Cfa, nous dit-on officiellement. A Abidjan, Yamoussoukro, Bouaké, Korhogo et San Pedro, des gros investissements ont eu lieu ou sont en train d'être achevés souvent à la va-vite. Attention aux malfaçons qui pourraient surgir après la fête du ballon rond et sur le dos du pauvre contribuable ivoirien.
Pour revenir à la compétition, disons durant près d'un mois, les Éléphant, les Aigles, les Léopards, les Fennecs, les Étalons, les Black Stars, les Bafana-Bafana et les Pharaons, pour ne citer que ces équipes nationales, gonflés à bloc, auront à cœur de détrôner les Lions de la Téranga du Sénégal, les tenants du titre.
Qui va remporter la Can de l'hospitalité ?
La Côte d'Ivoire, le Burkina Faso, la Guinée, l'Algérie, la Tunisie, la Guinée Equatoriale, l'Afrique du Sud, le Maroc, le Nigeria, la Zambie, la Guinée-Bissau, le Cap-Vert, le Mali, la Guinée, la RD Congo, le Mozambique, la Tanzanie, la Mauritanie, le Ghana, l'Angola, le Cameroun, la Namibie cherchent à détrôner la bande à Sadio Mané qui ne va pas lâcher le morceau. Les poulains de Aliou Cissé seront sur le terrain tout en pensant à la présidentielle de Février 2024, veulent aller gagner pour une deuxième fois.
Sur le plan sécuritaire, des sources crédibles indiquent que toutes les forces de Défense et de sécurité pour nécessité de services, sont réquisitionnées sur la période de la Can. Bravo !
Pendant qu'on sera en train de vibrer au rythme du ballon rond, les sécurocrates africains ne doivent pas oublier de jouer la compétition de la sécurité, pour lutter efficacement contre le terrorisme qui continue de faire mal sur le continent. Hélas… !