Congo-Kinshasa: Réformes douloureuses, défis et nouvelles perspectives, RDC - Patrick Muyaya appelle les congolais à la mobilisation générale derrière la vision de Félix Tshisekedi

Lors de son passage sur le plateau de Christian Lusakweno de Top Congo, ce mardi 2 janvier 2024, Patrick Muyaya Katembwe, ministre de la Communication et médias, a jeté des fleurs au peuple congolais pour s'être massivement mobilisé, lors des joutes électorales du 20 décembre 2023, en vue de la réélection du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. A la lumière de ses allégations, ce nouveau quinquennat du Chef de l'Etat, du reste placé sous le signe de la consolidation des acquis, sera consacré aux réformes de grande ampleur qui puissent, effectivement, apporter une amélioration aux conditions de vie des populations. Tout est question, à l'en croire, de confiance, après que la Centrale électorale a tranché, en confirmant la victoire de celui qui aura été, durant son premier mandat, au front, pour le bien de ses nombreux compatriotes, même dans des conditions les plus difficiles.

«Nous sommes sûrs que dans les cinq ans qui viennent, les acquis seront consolidés et les congolais se porteront mieux... On peut aller dans tous les secteurs, tous les signaux sont positifs. Ce n'est pas des incantations, c'est vérifiable... La première ressource que le Président a, c'est la foi, c'est la volonté. C'est ce qui fait que les congolais l'ont plébiscité. Lorsqu'on a la volonté, on trouve toujours des chemins. Je suis sûr que les cinq ans qui viennent, on verra la grandeur du Congo être restaurée... Je crois que ce mandat sera un mandat des réformes douloureuses... Ce qui est sûr est que le Président de la république est endetté et qu'il va s'affairer rapidement pour les apurer », a rassuré le Porte-parole du gouvernement

Elections de tous les enjeux

Ce jour-là, c'était l'occasion indiquée pour le ministre Muyaya de faire le point sur le contexte ayant conduit à la victoire écrasante du dossard 20 à la Présidentielle 2023. Pour lui, il n'est point question d'évoquer un quelconque débat à ce sujet, car le peuple s'est exprimé pour la consolidation de multiples actions engagées au pays. Répondant à une question sur la pluie des constations, il a encouragé les uns et les autres à suivre les voies légales et à privilégier la paix, sous peine des sanctions sévères.

« Il n'y a aucune liberté fondamentale qui peut s'exercer dans l'anarchie. Cela veut dire qu'il y a des règles... On a pensé que certains ne seraient pas candidats, mais ils ont été candidats. On a pensé que les gens ne pouvaient pas faire campagne, mais les gens ont fait campagne. On a pensé un moment qu'on travaillerait à couper l'internet. Nous venons d'avoir le processus électoral le plus apaisé que ce pays n'a jamais eu... Les gens s'attendaient à un chaos. Les gens sont tellement déçus de voir que les congolais se sont levés plutôt pour montrer qu'ils étaient matures. C'est la plus belle leçon qu'on a pu administrer... C'est dommage qu'il y ait eu des cas des violences. Le Chef de la police de plaint que ses éléments ont été blessés. On a des images des jeunes munis d'armes blanches. Tout ceci n'a pas plus de place. Le contexte démocratique voulait qu'il y ait compétition. Tous ceux qui pouvaient compétir l'ont fait, le peuple a choisi. Vous avez vu que le peuple s'est prononcé pour la consolidation des acquis », a-t-il indiqué.

Les carottes complètement cuites

Pour Patrick Muyaya, les carottes sont cuites, le souverain primaire a chassé toute confusion au sujet de celui qui doit paitre ses aspirations.

« La rue a déjà parlé. La rue s'est massivement exprimée pour le Président de la république qui a été plébiscité. Nous avons circulé plus que tout le monde dans les rues de Kinshasa. Vous pouvez combiner le nombre de meetings et rencontres tenus par tous les autres candidats, vous verrez qu'ils n'arrivent pas au nombre que nous avons fait avec le président de la république, lui-même. On ne compte pas ce qu'on a pu, à notre modeste niveau apporté ; je parle de tous candidats de l'Union sacrée qui ont accompagné le Président dans cette campagne.

C'est dommage parce qu'on aurait pu avoir un sentiment de fair-play. D'ailleurs, on l'a remarqué. On peut parler de C onstant Mutamba, Adolphe Muzito, on peut parler de tous ces autres candidats qui se sont pliés au verdict des urnes parce que ces élections, comme je l'ai dit, c'est un plébiscite. Beaucoup attendaient un renfort du côté des Missions de la Cenco. Mais, vous avez suivi les catholiques et les protestants faire des constats que nous avons fait en termes d'irrégularités ou des problèmes logistiques. Vous avez vu aussi que personne n'est en mesure de remettre en cause la réélection du Président de la république.

Quelle que soit l'ampleur de ces incidents, cela n'impactera pas la volonté populaire qui s'est exprimée pour le Président de la république », a-t-il enchainé, précisant, au passage, que "le fair-play aurait voulu d'abord d'attendre les résultats provisoires et voir comment faire des recours". "Si vous dites que vous n'allez pas recourir aux voies légales, vous allez recourir à quelles voies ? », s'est-il, étonnamment, interrogé, avant de se féliciter pour le travail qu'il abattu, dans ce gouvernement de la république, dirigé par Sama Lukonde, premier ministre.

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