Des dizaines de patients souffrant des plaies chroniques communément appelées Mbasu ont été consultés à Kinshasa lors de la campagne de prise en charge médicale gratuite, menée par des spécialistes venus de France, assistés par un personnel médical congolais. Dans cette équipe, se trouvent aussi des techniciens qui développent des solutions de télémédecine.
Selon Dr , spécialiste des plaies et cicatrisation, une bonne partie de ces patients est en bonne évolution.
Il ajoute que les Congolais doivent comprendre d'abord que l'ulcère de Buruli, communément appelé Mbasu à Kinshasa, est une maladie qui guérit, après un traitement.
Les causes de ces plaies chroniques peuvent être le diabète, les artères, la cigarette qui donne les altérites, des bactéries de la même famille que la micro-bactérie de la tuberculose ou de la lèpre, indique ce spécialiste.
Cécile Ngele est parmi les personnes qui ont bénéficié de cette prise en charge :
« Ça évolue. Avant on me mettait de la crème. Mais lui (le spécialiste) a dit que pas de crème, il me mettait juste un petit sparadrap avec tous les médicaments. Il y a un grand changement ».
Cette prise en charge des plaies chroniques se poursuit à la polyclinique Cahris, sur l'avenue Nguma, numéro 187, dans la commune de Ngaliema.
Selon Dr Jean Paul Lembelembe, le traitement va se poursuivre avec un personnel médical congolais qui a bénéficié de la formation des spécialistes français, mais aussi à travers la télémédecine qui est une assistance médicale à distance.
Lancée le 16 décembre dernier, cette campagne s'est achevée ce jeudi 4 janvier.