Le staff technique national a bien étudié le jeu de la Namibie, notre premier adversaire de la CAN. C'est un adversaire aussi difficile à gérer que l'Afrique du Sud et le Mali. Autant être sérieux dès le premier match, selon l'entraîneur national adjoint, pour ne pas rater son entrée en la matière, cruciale pour la suite du parcours.
La CAN, on y est ! L'équipe nationale, en stage depuis mardi, attaque la dernière ligne droite avant de prendre la semaine prochaine la direction de la Côte d'Ivoire, hôte de la prochaine édition du tournoi continental.
Avant-hier, le groupe a affiché complet avec l'arrivée de Seïfeddine Jaziri qui a remplacé au pied levé Mortadha Ben Ouanès, parti la veille en Turquie pour être au chevet de sa fille.
Ceci dit, la séance d'entraînement de jeudi a été ouverte aux médias. L'occasion pour nous d'approcher l'entraîneur national adjoint, Slim Ben Achour, pour avoir des nouvelles du groupe : "Comme vous le savez, nous sommes en stage depuis mardi et ça se passe plutôt bien. Tout le monde est arrivé et bien installé.", nous a-t-il confié avant de poursuivre : "Nous avons entamé notre préparation en prévision du tournoi continental majeur avec pour objectif d'atteindre le stade des demi-finales comme l'a si bien dit le sélectionneur national. Nous irons donc en Côte d'Ivoire pour faire partie du carré d'as comme objectif minimum et pourquoi pas faire mieux".
L'équipe de Tunisie abordera la CAN de Côte d'Ivoire dans le Groupe E aux côtés de la Namibie, le Mali et l'Afrique du Sud. Notre team national fera son entrée en lice le 16 janvier face à la Namibie et le coup d'envoi sera donné à 18h00.
Un premier match dans ce genre de tournois majeurs a son importance pour la suite du parcours et ce n'est pas Slim Ben Achour qui dira le contraire : " Nous allons gérer ce tournoi match par match, avec une mention particulière pour notre première rencontre face à la Namibie. Un premier match que nous ambitionnons de réussir afin de bien démarrer le tournoi et de pouvoir monter en puissance par la suite. Car, dans ce genre de compétition, réussir le match d'ouverture facilite la tâche pour la suite du parcours et aide énormément pour aller le plus loin possible".
Un groupe difficile
Les observateurs les plus avertis s'accordent à dire que la Tunisie est tombée dans un groupe difficile : "Il n'y a pas d'adversaire facile. Le groupe dans lequel on joue est difficile. C'est une vérité. Le Mali est fort. L'Afrique du Sud, c'est pareil. Nous avons étudié le jeu de notre premier adversaire du tournoi, la Namibie. C'est aussi un adversaire qui force le respect. Comme je l'ai dit, à nous d'être sérieux dès le premier match, car il donnera le tempo du reste de la compétition. Je me rappelle qu'en 2004, nous avons remporté le premier match contre le Rwanda sur le score de 2-1. Une victoire qui nous a permis de monter en puissance. Pour cette édition 2023, il faut faire pareil. Nous allons tout faire pour gagner le premier match et enchaîner par la suite par le deuxième et le troisième".
Pour le champion d'Afrique de 2024, la préparation, courte soit-elle, devra permettre aux joueurs d'être fin prêts le jour J, même si la Tunisie n'a que deux sparring-partners avant la CAN, la Mauritanie ce soir et le Cap Vert mercredi prochain : "Il est clair que nous aurions aimé disposer de plus de temps de préparation, mais nous ferons avec. Nous nous connaissons déjà bien, ce qui facilite énormément le travail. Le groupe est à 80, voire 85% le même. Nous travaillons depuis deux ans ensemble. Nous faisons aussi beaucoup de visionnage, ce qui devrait nous aider énormément dans notre préparation des matches. Avec les séances d'entraînement que nous aurons à effectuer d'ici le jour J, je pense que ce sera suffisant pour y être fin prêts. Nos sparring-partners, la Mauritanie et le Cap Vert, nous permettront de bien nous situer. Ce sont deux bonnes sélections qui nous donneront de l'intensité dans le jeu. Ces deux matchs nous serviront à effectuer une revue d'effectif qui nous aidera à préparer le premier match de la CAN".