L'Association nationale des victimes du Congo (ANVC) a sollicité ce vendredi 5 janvier l'implication personnelle du chef de l'Etat pour mettre fin aux attaques ethniques dans le Grand Katanga. Ces troubles ethniques ont éclaté au lendemain de la publication des résultats provisoires de la présidentielle 2023.
Le président de l'ANVC, a a fait ce plaidoyer pour la cohésion sociale et le vivre ensemble dans un entretien accordé à Radio Okapi.
Il redoute que ces violations des droits de l'homme entravent le climat de paix et le développement dans ce coin du pays.
« ...Nous trouvons que l'intégrité et la cohésion sociale dans le Grand Katanga sont sous menace », s'est-il inquiété.
Maynard Mulumba propose même l'instauration de l'état d'urgence dans cette région :
« Face à l'urgence et la nécessité, nous trouvons qu'il est impérieux que les deux chambres se réunissent en congres pour pouvoir décréter un état d'urgence. C'est de cette manière que pouvons assurer la protection et l'intégrité de cette partie de la République... Voilà pourquoi nous voulons demander au président de la République de jouer à la prévoyance pour éviter la résurgence des conflits dans cette région ».