La décision prise par la CENI invalidant les suffrages de 82 candidats députés et conseillers municipaux « se justifie mais elle est insuffisante », a estimé, dimanche 7 janvier, Jean Claude Katende, président l'organisation de défense des droits de l'homme, ASADHO.
Dans une interview exclusive à Radio Okapi, il a soutenu que l'enquête sur notamment la fraude électorale dont sont accusés ces candidats devrait être menée par une institution autre que la CENI.
En outre, a ajouté Jean Claude Katende, toutes les personnes impliquées dans la corruption et dans la détention illégale des machines à voter, y compris les agents de la CENI, devraient être poursuivies par la justice et perdre aussi certains droits civiques.
Jean Claude Katende s'entretient avec Paul Matendo : /sites/default/files/2024-01/09._080124-p-f-kininvitejean_claude_katende-00_web.mp3
La CENI a invalidé, vendredi 5 janvier, les suffrages de 82 candidats aux élections législatives nationales et provinciales ainsi qu'aux locales pour fraude électorale, corruption, vandalisme de matériel électoral, incitation à la violence et détention illégale des dispositifs électroniques de vote. La centrale électorale a aussi annulé les législatives nationales et provinciales dans les circonscriptions électorales de Masimanimba en province du Kwilu et de Yakoma en province de Nord-Ubangui.