Saint-Louis — Un atelier de formation de trois jours, à l'intention d'étudiants de l'Université Gaston Berger de Saint-Louis, a démarré, lundi, en vue d'outiller les participants à la prévention de la violence électorale.
La rencontre est organisée par le Gorée Institute, dans le cadre du programme »Synergie citoyenne pour la prévention de la violence électorale et la consolidation de la paix avec les jeunes » (Jamm ak ndaw ñi, La paix avec les jeunes).
Le directeur des ressources humaines de Gorée Insitute, Abdou Salam Wane, a mis l'accent sur la nécessité de promouvoir la paix entre acteurs politiques à la veille de l'élection présidentielle au Sénégal, un scrutin prévu le 25 février.
Ainsi, Gorée Institue a pris l'initiative de faire le tour de trois universités du pays (Ziguinchor, Dakar et Saint-Louis) pour »sensibiliser les étudiants sur les notions de la non violence pour éviter que le Sénégal ne tombe dans certains excès dus à des joutes électorales, comme c'est le cas dans d'autres pays africains ».
Selon lui, »très souvent les universités ont été le théâtre de scènes de violences » et Gorée Institute »veut anticiper et arrêter de telles velléités dont les élections ne doivent pas être une occasion pour prospérer ».
Gorée Institute veut s'impliquer pour juguler de telles tournures par le biais de son programme intitulé »Synergie Citoyenne pour la Prévention de la Violence Electorale et la Consolidation de la Paix +Jamm ak ndaw ñi+ (La paix avec les jeunes) », indique une note remise à la presse.
Le vice-recteur de l'UGB, Mamadou Abdoul Diop, a salué la tenue de cet atelier, reconnaissant que »sans aucun détour, nous sommes confrontés à des violences de tout genre, et face à cela, nous devons aider notre jeunesse à approfondir la réflexion ».
Il estime que »ces agissements sont dus à l'extension des crises électorales et politiques ». M. Diop affirme également que »la violence en milieu universitaire a pris sa source dans la situation générale de crise politique dans laquelle le pays est plongé ».
Pour y remédier, il estime que plusieurs dispositions ont été prises dont »la suspension de toutes les activités pédagogiques jusqu'à nouvel ordre, après examen de la situation marquée par une escalade de la violence dans l'enceinte de l'université ».