Pour l'année universitaire 2023-2024, seuls 18000 nouveaux bacheliers sont attendus à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Cette année, le nombre est revu en baisse pour éviter en quelque sorte la massification qui constitue un réel problème à l'Ucad.
18000 : c'est le nombre de nouveaux bacheliers que l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) va accueillir pour cette rentrée. «L'Université de Dakar qui reçoit chaque année plus de 30 000 nouveaux bacheliers, va enrôler désormais 18 000. Sur ces chiffres, les 15 000 se sont déjà inscrits. Nous avons fait un mémorandum envoyé au ministère de tutelle pour demander de diminuer le nombre de nouveaux bacheliers orientés à l'Ucad, parce que nous comprenons que la massification est aussi une cause des troubles que nous vivons», informe Pr Mbaye.
Il était l'invité de l'émission Grand Jury sur la RFM. En effet, cette année, le nombre de nouveaux bacheliers est revu à la baisse. Pour rappel, l'Ucad est fermée depuis six mois après les violentes manifestations ayant suivi la condamnation de l'opposant Ousmane Sonko. Et depuis, étudiants et enseignants réclament l'ouverture du temple du savoir. «Les résultats que nous avons obtenus nous donnent raison. On a basculé en distanciel. Malgré la crise, on a eu des résultats meilleurs que ceux qu'on avait en moyenne les autres années.
Quelques statistiques. L'Université de Dakar compte 38 établissements : six Facultés, neuf écoles et instituts qui ont rang de Faculté et 23 instituts universitaires. En ce moment, du fait des mesures prises, les 34 ont fini leur année. Il y en a même qui ont commencé l'année en cours. Ça ne se passait pas comme ça quand on évoluait en présentiel et les bacheliers vont commencer leur présentiel dès le mois prochain. D'habitude, ils commençaient au mois d'avril ou de mai de l'année suivante.
A la Faculté de Médecine, on note un taux de réussite de 70 % après les examens. Donc, les mesures qu'on a prises ont été salutaires», a indiqué Pr Ahmadou Aly Mbaye. En effet, les étudiants de la Faculté des Lettres et Sciences humaines (Flsh) devaient reprendre les cours en présentiel le mercredi 3 janvier dernier dans des sites externes comme le Cices. Toutefois, cette reprise n'a pas été effective à cause de la non-disponibilité des salles et des problèmes d'organisation.